La Planète rouge raconte le retour de la première expédition sur Mars, après soixante jours de silence radio. Le prologue du film se veut très réaliste, à grand renfort de stock-shots de l’armée, de séquences dans des salles de contrôle en effervescence et de réunions au sommet. Mais dès que la fusée atterrit (via des images de décollage passées à l’envers !) et que le docteur Iris Ryan, seule survivante valide, relate le voyage, tout bascule dans le n’importe quoi. Via un flash-back, nous revivons ainsi le voyage interplanétaire d’un quatuor bardé de stéréotypes. Outre Iris, assurant l’aspect « joli minois et romance » du film, nous avons là l’intrépide colonel Tom O’Bannion, le très sérieux professeur Getell, et le sergent Sam Jacobs, faire-valoir « comique » distillant son quota de blagues stupides. A bord de la fusée, les dialogues s’avèrent involontairement risibles, notamment lorsque O’Bannion, très inspiré, se remémore son enfance avec son chien et compare ce souvenir à la conquête de l’espace (?!).