Les États-Unis lancent l’offensive avec Matrix ? La Nouvelle-Zélande explose tous les records avec Le Seigneur des anneaux ? Qu’à cela ne tienne : la Russie contre-attaque avec Night Watch, premier volet d’un diptyque combinant sans complexe fantasy et épouvante. Inspiré d’un roman à succès de Sergeï Lukyanenko, Night Watch démarre en 1342, au beau milieu d’une colossale échauffourée médiévale entre deux armées prêtes à en découdre, les guerriers de la lumière menés par le bienveillant Geser, et ceux de l’ombre dirigés par le terrible Zavulon. Les forces en présence semblant parfaitement équilibrées, l’issue de l’échauffourée est incertaine. Geser propose alors une trêve, mettant fin à ce conflit séculaire. Le respect de cette paix salvatrice passe par l’obéissance à un certain nombre de règles, et une armée secrète est chargée d’y veiller. Ainsi, au fil des âges, tous les êtres dotés de pouvoirs surnaturels, sobrement nommés « Les Autres », s’efforcent d’oublier leurs griefs. Ce sont des sorciers, des magiciens, des humains capables de se métamorphoser en animaux, et surtout des vampires, figure mythique centrale du film et de ses enjeux. Mais à Moscou, de nos jours, l’équilibre précaire de cette trêve est sur le point d’être rompu, d’autant qu’une ancienne prophétie risque de se réaliser de manière imminente. Selon elle, un des « Autres » basculera dans le camp opposé et fera replonger le monde dans le chaos.