La nouvelle « Gramma » (« Mémé » en français) de Stephen King avait déjà fait l’objet d’une adaptation très remarquée au sein de la série La Cinquième dimension. Séduit par cette histoire, le cinéaste Peter Cornwell décide de s’en emparer à son tour et d’en tirer un long-métrage. Pour y parvenir, son scénariste Matt Greenberg réinvente complètement l’histoire et le passé des personnages afin de laisser progressivement le récit s’acheminer vers la situation décrite dans la nouvelle. Le film commence en Virginie occidentale en 1967. Pendant qu’une femme berce son bébé, son mari brandit une hache et se fend la tête en deux. Après cette entrée en matière qui tranche dans le vif, nous retrouvons cette femme bien des années plus tard, sous les traits de Shirley Knight. Grand-mère joviale, Mercy McCoy a lié une complicité très forte avec l’un de ses petits-fils, George (Chandler Riggs). Mais elle est un jour frappée par une crise violente, tombe malade et se retrouve prise d’accès soudains de démence. Hospitalisée, elle veut finir ses jours dans son ancienne maison. Sa fille Rebecca (Frances O’Connor) et ses deux petits-fils George et Buddy (Joel Courtney) se préparent donc à l’y installer. Mais s’occuper de grand-mère est une épreuve. Elle n’est quasiment jamais lucide, a des poussées de plus en plus fréquentes de violence, est incontinente et pousse de temps en temps des cris bizarres.