Le sympathique Vincent Sforza (Danny Nucci) mène l’enquête sans se douter de la véritable nature de sa mission. On lui fait croire qu’il est à la recherche d’une liste de personnes ayant participé à des expériences médicales pour leur remettre un chèque suite à un recours collectif en justice. En réalité l’organisation veut les éliminer. Vincent et Charlie finissent par tomber amoureux. Ils sont l’image même de la beauté, de la jeunesse et de l’innocence dans un monde d’hommes corrompus et malfaisants. La paranoïa gagne très efficacement le scénario écrit par Philip Eisner, notamment lorsque nos deux héros fuient dans une espèce de ville témoin factice, construite comme un décor de cinéma, truffée de tueurs en costumes d’agents du gouvernement. Cette façade cache un laboratoire abritant des enfants doués de pouvoirs impressionnants, sortes d’émules en culottes courtes des X-Men. L’un agit sur la volonté, l’autre pousse des hurlements destructeurs, un troisième est extralucide, un quatrième a des dons de télékinésie, un dernier absorbe l’énergie vitale. C’est l’occasion d’une séquence de bataille spectaculaire.