L'un des plus grands acteurs de tous les temps vient de nous quitter à l'âge vénérable de 90 ans.
PUBLIÉ LE 31 OCTOBRE 2020
Bien sûr, il fut le premier James Bond du cinéma – le seul, le vrai, l’unique pour beaucoup de fans de la première heure. Le smoking lui seyait comme à personne, son sourire ravageur et son regard sombre firent chavirer bien des cœurs. Le temps de sept films, il fut l’incarnation idéale de l’agent 007 imaginé par Ian Fleming. Mais il n’était encore qu’à l’aube d’une carrière jonchée de rôles magnifiques. Beaucoup de comédiens se seraient contentés d’inscrire le commander Bond sur leur CV. Pas lui. Entre deux missions au service secret de Sa Majesté, il tournait déjà Pas de printemps pour Marnie pour Alfred Hitchcock, La Colline des hommes perdus pour Sidney Lumet, L’Homme à la tête fêlée pour Irvin Kershner. Une fois démobilisé de ses fonctions fictives au sein du MI-6, il assuma un tout nouveau look sans se départir des yeux pétillants qui éclaireront son visage jusqu’à la fin. L’Homme qui voulut être roi, Le Lion et le vent, La Rose et la flèche, Le Nom de la Rose, A la poursuite d’Octobre Rouge, Les Incorruptibles, Robin des Bois prince des voleurs… Comment citer tous les personnages mythiques auxquels il donna corps ? Contentons-nous de ceux qui se rattachent au genre fantastique : Zed dans Zardoz, Paul Bradley dans Meteor, le lieutenant O’Neill dans Outland, le roi Agamemnon dans Bandits Bandits, Juan Sanchez Villa-Lobos Ramirez dans Highlander, Henry Jones Sr. dans Indiana Jones et la dernière croisade, Draco dans Cœur de dragon, Sir August de Wynter dans Chapeau melon et bottes de cuir, Allan Quatermain dans La Ligue des gentlemen extraordinaires… Sean Connery eut une vie bien remplie, une carrière sublime, une popularité jamais démentie. Il nous a quittés comme il vécut : digne, beau et royal.
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