Extrêmement populaire en Grande-Bretagne, la mini-série radiophonique « H2G2 » fut lancée sur les ondes en 1978 par Douglas Adams, avant d’être déclinée sous de nombreux supports (romans, comics, jeux vidéo). Une adaptation cinématographique fut bientôt envisagée par le réalisateur Ivan Reitman et les comédiens Bill Murray et Dan Aykroyd, avant que les trois compères ne bifurquent vers S.O.S. Fantômes. Jay Roach puis Spike Jonze furent alors envisagés pour reprendre les rênes du projet, avec que ce dernier n’échoit finalement à Garth Jennings, connu pour son travail dans le clip musical. Et c’est Karey Kirkpatrick, auteur de Chicken Run, qui se chargea d’en rédiger le scénario. Le Guide du Voyageur Galactique démarre sur un générique absurde qui donne immédiatement le ton. Aux accents d’une chanson lyrique qu’on croirait échappée d’un dessin animé estampillé Walt Disney, les dauphins quittent la Terre en déclamant avec de jolies vocalises « adieu, merci pour le poisson ». Les mammifères marins désertent notre planète car ils sentent venir la fin du monde. En effet, une race extra-terrestre très à cheval sur la paperasse et l’administration, les Vogons, est en train de tracer une nouvelle voie express dans l’espace, et la Terre est sur le chemin de cette autoroute stellaire. Elle est donc détruite sans ménagement dès les premières minutes du film. Sauvé in-extremis par son ami extra-terrestre Ford Perfect (Mos Def), le Terrien Arthur Dent (Martin Freeman) apprend les joies de l’auto-stop spatial et se retrouve dans un vaisseau dirigé par un président excentrique…