Les doutes commencent à se former autour de l’étrange propriétaire du musée, le sculpteur Boris Volk. Campé par Robert Hossein, il est en quête permanente de la perfection. Peu après le drame, la belle Sonia (Romina Mondello) est engagée en tant que costumière dans le musée. En se confiant au journaliste Andréa (Riccardo Serventi Longhi), qui enquête sur la mort de Lucas, elle livre un secret profondément enfoui… Généreux en effets gore supervisés par le réalisateur lui-même, Le Masque de cire exhibe sans pudeur des mains arrachées, des gorges tranchées, des cœurs extirpés. A défaut d’être toujours subtils, les maquillages s’avèrent impressionnants. On ne peut pas en dire autant, hélas, des effets numériques qui gâchent souvent les scènes qui les sollicitent (notamment les plans larges de l’incendie final). C’est finalement la combinaison des deux techniques qui marche encore le mieux, comme lorsqu’une jeune prostituée se mue en statue de cire. Car ici, contrairement à L’Homme au masque de cire, les statues ne sont pas des cadavres mais des victimes bien vivantes, pétrifiées par un procédé chimique et maintenues en vie grâce à l’électricité.