Critters 3 allait-il réussir à réitérer l’exploit de Critters 2 qui s’avérait bien supérieur au premier opus ? Allait-il renouveler le concept sympathique imaginé par Domonic Muir pour surfer sur le succès de Gremlins ? Allait-il au moins conserver le grain de folie de ses deux prédécesseurs ? Hélas non, trois fois non. Avec ce troisième épisode, l’incohérence et l’absurdité semblent être devenus les mots d’ordre. Comme en outre la fraîcheur et la nouveauté se sont évaporées, cette seconde séquelle ne présente plus qu’un intérêt très limité. Après Stephen Herek et Mick Garris, la réalisation échoit cette fois-ci à Kristine Peterson, future réalisatrice de… Kickboxer 5 ! Les petites boules de poils voraces venues d’ailleurs sont donc de retour, ayant déjà échappé par deux fois aux chasseurs de prime d’outre-espace lancés à leurs trousses. Lorsque le film commence, un père de famille (John Calvin), sa fille adolescente Annie (Aimee Brooks) et son fils Johnny (joué tour à tour par Christian et Joseph Cousins) s’arrêtent sur une aire de repos avec un pneu crevé. Là, ils rencontrent Charlie McFadden (Don Opper) qui, hystérique, les met en garde contre le danger que représentent les Critters. En toute logique, ils n’accordent aucun crédit à cet homme qui semble passablement dérangé. Ils auraient pourtant dû l’écouter…