Steven Spielberg, pourtant toujours prompt à raviver avec talent la flamme de la magie enfantine, s’était tant égaré dans son Hook de sinistre mémoire qu’on n’espérait plus rien d’une version « live » des aventures de Peter Pan. Or la surprise vint justement d’un cinéaste qu’on n’imaginait pas dans un tel registre, l’Australien P.J. Hogan jusqu’alors spécialisé dans les comédies trentenaires comme Muriel ou Le Mariage de mon meilleur ami. Dodi Al-Fayed, à qui le film est dédié, convoitait ce projet depuis plusieurs années, avant même que Hook ne se concrétise. Suite à son décès, c’est son père Mohamed Al-Fayed qui reprit les rênes du projet, ce Peter Pan s’inscrivant dans une commémoration centenaire de la pièce de J.M. Barrie, au même titre que le Neverland de Marc Foster, qui s’attache pour sa part à romancer la vie de l’auteur.