Avant même sa publication et son phénoménal engouement auprès du public en l’an 2000, le premier roman de Marc Levy séduisit fortement les cadres de Dreamworks, bien décidés à en faire un film tout public. Cinq ans plus tard, le gentil conte « Et si c’était vrai… » se mue ainsi en comédie romantique dont le titre original, Just Like Heaven, reprend celui d’une chanson du groupe Cure. Reese Witherspoon incarne Elizabeth, une jeune interne célibataire dévouée corps et biens à son travail et ses patients, qui se retrouve fauchée en pleine nuit par un accident de la route et bascule illico dans l’au-delà. Quelques mois plus tard, David (Mark Ruffalo) s’installe dans l’appartement qu’il vient de louer, prêt à démarrer une nouvelle vie suite au décès de son épouse. Lorsqu’il tombe nez à nez avec Elizabeth, qui lui affirme que cet appartement est le sien, David croit d’abord à un malentendu. Mais les apparitions et disparitions subites d’Elizabeth finissent par le convaincre qu’il a affaire à un fantôme. D’autant que personne, à part lui, ne semble la voir ou l’entendre. Elizabeth met du temps à accepter son état immatériel, mais elle ne s’avoue pas vaincue pour autant. Elle est en effet persuadée que son corps est encore en vie, quelque part en ville. Ses doutes sont justifiés : après l’accident, elle a sombré dans le coma, et repose désormais à l’hôpital, branchée à une myriade d’appareils électriques. Son état étant jugé désespéré, on s’apprête à la débrancher. Elizabeth supplie dès lors David d’empêcher cet acte sans appel. Or ce dernier commence lentement mais sûrement à tomber amoureux du joli spectre.