Contrairement à ce que son titre pourrait faire penser, ce Faust signé Brian Yuzna n’est pas une adaptation de la pièce de Goethe mais une transposition d’une bande dessinée homonyme de Tim Vigil et David Quinn. Armé de griffes rétractiles dignes du Wolverine des X-Men, un homme incarné par Mark Frost massacre dix-neuf personnes dans une ambassade avant d’être arrêté par l’inspecteur Margolies (ce bon vieux Jeffrey Combs, dans un rôle plus décontracté qu’à l’accoutumée). Le docteur DeCamp (Isabel Brock), une jolie psychiatre spécialisée dans la thérapie musicale, l’aide à émerger de son état catatonique. Il se souvient alors de qui il était : un peintre nommé John Jasper. Le jour où des malfrats assassinèrent sa fiancée, joliment prénommée Bleue, il s’apprêta à se jeter du haut d’un pont pour abréger ses souffrances… Jusqu’à ce que l’énigmatique M, chef de la secte satanique de « La Main », ne lui fasse signer un pacte avec son sang pour lui permettre d’assouvir sa vengeance en échange de son âme éternelle. Mais une fois cette vengeance accomplie, M lui réclama d’autres meurtres. Jaspers s’interrompit avant d’avoir achevé sa mission, et c’est là que la police lui mit le grappin dessus.