Troisième épisode de la saga des Démons du maïs, Les Moissons de la terreur est signé James D.R. Hickox (dont le père Douglas réalisa entre autres The Giant Behemoth, avec un dinosaure animé par Willis O’Brien, et Théâtre de sang, laissant Vincent Price s’en donner à cœur joie en serial killer shakespearien). La scène d’introduction, assez surprenante, se situe en toute logique dans un champ de maïs. Un homme y est agressé par des plantes qui l’attachent en position de croix. En gros plan, via un effet saisissant, ses yeux et sa bouche se cousent. Après cette mort violente, ses deux fils Eli et Josh sont adoptés par un couple de Chicago, Amanda et William Porter. Le look amish des deux garçons tranche de manière assez singulière avec le cadre urbain dans lequel s’installe la série, et l’on découvre bien vite qu’Eli est un adorateur du démon, ayant invoqué la Bête avec un livre de démonologie pour occire son géniteur. Par ailleurs, il ne se sépare jamais de sa valise pleine d’épis de maïs, à l’intérieur de laquelle sa mère adoptive trop curieuse croit voir une nuée d’insectes grouillants. Au collège, Eli parvient à réactiver le culte du maïs en liguant les enfants contre les adultes, prélude à un nouveau cauchemar céréalier.