Un an après La Nuit des vers géants, Jeff Lieberman s’embarque dans une nouvelle fable fantastico-horrifique qui délaisse cette fois la terreur viscérale au profit d’une satire sociale filtrée par le prisme d’un postulat de science-fiction. Acteur récurrent de la série The Young Lawyers, Zalman King y interprète d’un héros bizarre bourré de tics nerveux nommé Jerry Zipkin. Celui-ci est plongé malgré lui au cœur d’un vent de fureur et de folie meurtrière qui se met subitement à souffler parmi la population. Agressé par un tueur redoutable, déjà coupable du meurtre de trois femmes, Zipkin se débarrasse de lui en le poussant sous les roues d’un camion lancé à pleine vitesse. Manque de chance, voilà notre protagoniste accusé du meurtre de l’homme, mais aussi de celui de ses victimes. Fuyant la police, il décide de mener l’enquête de son côté, avec l’aide de son amie Alicia (Deborah Winters), et découvre l’incroyable pot aux roses. Tous ceux qui sont atteints par ce virus sanguinaire ont été étudiants dix ans plus tôt dans la même université, à Stanford, et ont tous absorbé une variante de LSD baptisée « Blue Sunshine ». Une décennie plus tard, leurs cheveux ont commencé à tomber, la migraine a gagné leurs cerveaux, et ils se sont mués en tueurs fous à la force décuplée. Comble de l’ironie, celui qui vendait cette fameuse drogue sur le campus est aujourd’hui candidat aux élections présidentielles…