Ce bon vieux Toxie se retrouve donc propulsé dans Amortville, version trash de Tromaville où toute la population est soit droguée, soit psychopathe, soit désaxée sexuelle, soit les trois à la fois. Pendant ce temps, dans Tromaville, c’est Noxie qui fait son apparition, une version meurtrière et lubrique du Toxic Avenger qui va semer la terreur dans son sillage. Voilà pour l’argument de départ, qui se complique avec l’intervention d’autres super-héros tous plus ridicules les uns que les autres : le sergent Kabukiman NYPD, un homme-dauphin stupide, un homme-vache au pis dégoulinant, une femme équipée d’un énorme vibromasseur et un homme qui éjacule à tout va (oui, tout ça est très subtil, on vous avait prévenu). Pour le reste, le film accumule allégrement les séquences ultra-gore et les gags d’adolescents boutonneux situés évidemment juste au-dessous de la ceinture.