Premier long-métrage écrit et réalisé par le Britannique Simon Hunter, Le Phare de l’angoisse met en scène un redoutable tueur en série du nom de Leo Rook (Chris Adamson). Véritable force de la nature, et psychopathe comme il se doit, il parvient à s’évader du bateau qui assurait son transit et celui d’autres prisonniers, et trouve refuge dans un phare. Après avoir assassiné les gardiens, il prend possession des lieux et éteint le feu de signalisation. Fatalement, le bateau-prison, privé de repères lumineux, s’échoue sur les récifs, et une poignée de rescapés se réfugie à son tour dans le phare. Le petit groupe, constitué de détenus, de policiers et d’une femme médecin, va donc se transformer en gibier pour notre tueur adepte de la machette, féru de décapitations et collectionneur de têtes coupées ! Même si le décor nocturne du phare perdu au milieu des mers déchaînées propose une alternative intéressante aux sempiternelles maisons de banlieue ou camps de vacance où sévissent invariablement nos psycho-killers habituels, force est de constater que ce Phare de l’angoisse brille par son absence de nouveauté et de surprise. L’intrigue est fort convenue, le schéma narratif usé jusqu’à la corde, et les situations très familières. Leo Rook se contente donc de suivre la voie tracée par Michael Myers et Jason Voorhes.