L’idée d’une seconde adaptation de la nouvelle « Trucks » de Stephen King, après l’échec cuisant de Maximum Overdrive, pouvait sembler incongrue. Et le résultat, directement conçu pour le petit écran, n’a effectivement rien de très mémorable, malgré une volonté manifeste de se rapprocher du texte original. Nous sommes à Bridgeton, au fin fond de la campagne américaine, où se tient le Lunar Motel, repaire régulier des camionneurs et lieu de villégiature de quelques touristes amateurs d’ovnis. En effet, le lieu est assez propice aux extrapolations à la X-Files. Non seulement la fameuse base 51 est censée se trouver dans les parages, mais en plus une météorite s’est écrasée sur le site cent ans plus tôt. Sans parler de ce témoignage datant des années 70 lié à l’apparition d’une soucoupe volante et d’extra-terrestres. Un petit groupe de curieux vient donc séjourner au Lunar Motel : un ex-militaire divorcé et sa fille adolescente, un ancien soixante-huitard un peu illuminé et un couple à la libido exacerbée. C’est le moment que choisissent les camions pour se révolter contre les humains.