Au milieu du voyage, un épais voile de brume enveloppe les cinq amis. C’est alors que le groupe recueille un homme en détresse sur son bateau en panne. Ce dernier semble intégré dans le film uniquement pour annoncer aux héros et aux spectateurs la nature de la menace qui pèse désormais sur eux. Et comme dans tout slasher qui se respecte l’érotisme soft est de bon aloi, Paul Lynch y va de sa petite séquence topless, au cours de laquelle l’opulente Joy Boushel se met subitement torse nu et presse sa poitrine contre celle du chanceux marin pour le réchauffer. Bientôt, une maladresse de Nick fait échouer le yacht sur une île désolée d’où s’échappent des hurlements de chiens. Là, nos naufragés découvrent la maison d’une vieille femme, mais ils sont agressés un à un par son fils. Celui-ci est né du viol que subit jadis sa mère, et il rôde désormais sur l’île. Moitié homme, moitié bête, difforme et exagérément velu, il dévore sauvagement hommes et animaux sans le moindre scrupule.