En 1965, Andrew Marton était déjà un vieux de la vieille, un routard ayant réalisé une bonne trentaine de longs-métrages, dont Les Mines du roi Salomon, et ayant participé à bon nombre d’œuvres épiques telles que Ben-Hur, Cléopâtre, Les 55 jours de Pékin ou encore Le Jour le plus long. S’atteler à un film catastrophe n’était donc guère un défi insurmontable pour le cinéaste, lequel eut l’opportunité d’intégrer à son équipe le très talentueux Eugène Lourié, réalisateur du Monstre des temps perdus et officiant ici comme chef décorateur et superviseur des effets spéciaux. Entièrement tourné en Espagne, Quand la Terre s’entrouvrira raconte les expériences pour le moins audacieuses du docteur Stephen Sorenson (Dana Andrews). En quête d’une source d’énergie susceptible d’apporter des ressources inépuisables aux humains et de les mettre à l’abri du besoin, il projette d’utiliser une fusée équipée d’une tête thermonucléaire pour percer la croûte terrestre et atteindre le magma. Le projet n’est pas sans risques, et le principal opposant de Sorenson est Ted Rampion (Kieran Moore), qui conteste sa théorie depuis le début. Démonstration à l’appui, il décrit en miniature les effets dévastateurs que pourrait provoquer une telle explosion.