Ancien monteur, Seth Holt (« l’un des plus grands réalisateurs britanniques » selon Christopher Lee) avait fait son baptême du feu en dirigeant le thriller Confession à un cadavre avec Bette David. Hurler de peur, son second long-métrage, se situe quelque part entre le cinéma d’Alfred Hitchcock et Les Diaboliques de Georges Clouzot. Susan Strasberg incarne Penny Appleby, une jeune femme clouée sur un fauteuil roulant après une chute de cheval. Venue à Nice pour retrouver son père, qu’elle n’a pas vu depuis de nombreuses années, et sa belle-mère (Ann Todd), qu’elle ne connaît pas, elle est accueillie par un chauffeur séduisant prénommé Bob (Ronald Lewis). L’accueil qu’on lui réserve est chaleureux, mais bientôt, Penny est frappée par d’horribles visions du cadavre de son père, figé à plusieurs endroits de la maison familiale au beau milieu de la nuit. S’agit-il d’hallucinations ? Tout semble si tangible, si réel…