Au milieu des années 70, le studio Hammer a nettement l’impression d’avoir fait le tour du mythe du vampirisme, notamment à travers ses nombreuses variations autour de Dracula. Pour continuer à rentabiliser le filon, le talentueux scénariste Brian Clemens passe à la mise en scène et propose un croisement audacieux entre le film d’épouvante et le film de cape et d’épée. D’où la création du personnage de Kronos, ancien capitaine de la garde impériale devenu chasseur de vampire, accompagné dans ses missions par un « professeur » bossu nommé Hieronymous Gross. Dépêché au village de Durward à la demande du docteur Marcus, il enquête sur le décès de plusieurs jeunes femmes dont les traits semblent avoir vieilli prématurément. Sur son chemin, il croise la magnifique Carla, mise au pilori pour avoir osé danser un dimanche (nous sommes en Europe Centrale à la fin du 19ème siècle, et visiblement on ne plaisante pas en ces années pieuses avec le Jour du Seigneur). Kronos la libère, et désormais Carla ne le quitte plus d’une semelle.