Le succès du remake de Massacre à la tronçonneuse aidant, le producteur Michael Bay et le scénariste Scott Kosar se réunissent une fois de plus pour s’attaquer à un autre classique de l’épouvante des années 70, le bien nommé Amityville la maison du diable. Si le réalisateur a changé (Marcus Nispell cède ici le pas à Andrew Douglas), la charte de mise en scène des deux films est très similaire : texte sobre blanc sur noir annonçant que nous avons affaire à une « histoire vraie », générique minimaliste, extraits en noir et blanc de fausses images d’archive, coupures de presse de l’époque, intrigue située au milieu des années 70, photographie un peu surexposée et quasi-monochrome inspirée de l’image des films des seventies… La séquence d’intro nous remémore les faits : la nuit du 13 novembre 1974, les policiers du comté de Suffolk débarquent à Amityville, dans la résidence du 112 Ocean Avenue, et découvrent six membres d’une même famille massacrés dans leur lit à coup de fusil. L’auteur du crime, Ronald DeFeo Jr, déclare avoir assassiné son père, sa mère et ses quatre frères et sœurs après avoir entendu des voix le lui ordonnant. Un an plus tard, George et Katy Lutz emménagent avec les trois enfants de cette dernière dans la maison d’Amityville. Au courant du drame passé, George ne s’en émeut pas pour autant, déclarant « il n’y’ a pas de mauvaise maison, il n’y a que des mauvaises personnes. ». Évidemment, les choses ne tardent pas à tourner au vinaigre.