Vengeance diabolique ayant connu un petit succès en vidéo, la compagnie Trimark Pictures rachète les droits de la nouvelle “Cours, Jimmy, cours“ de Stephen King à Dino de Laurentiis pour en produire une pseudo-séquelle. Ce sera Les Enfants du diable (Sometimes They Come Back… Again), dont la mise en scène est confiée à Adam Grossman. Si les personnages de ce téléfilm ne sont plus les mêmes que ceux du précédent – et de la nouvelle originale – le principe reste rigoureusement le même. Un psychiatre quadragénaire, Jon Porter (Michael Gross, acteur récurrent de la série Urgences et de la saga Tremors), est en deuil après la mort improbable de sa mère. La malheureuse s’est en effet coupée la main en lavant un grand couteau de cuisine un soir d’orage, puis s’est brisée le crâne en tombant d’un tabouret après avoir cherché à atteindre une boîte de pansements ! De retour dans sa ville natale avec sa fille Michelle (Hilary Swank, future révélation de Million Dollar Baby), Jon se laisse hanter par des souvenirs d’enfance manifestement influencés par l’univers de King (notamment les réunions d’amis dans une cabane héritée de Stand By Me). De son côté, Michelle sympathise avec deux filles du coin et rencontre Tony Reno (Alexis Arquette), un beau garçon ténébreux drapé de mystère. Or Tony est l’un des trois voyous qui tuèrent trente ans plus tôt Lisa, la sœur de Jon, au cours d’une sorte de rite satanique dans une mine où ils moururent eux-mêmes électrocutés (via des effets visuels un peu grotesques). Inexplicablement, ils sévissent encore et n’ont pas pris une ride.