Si un nouveau duo d’enfants américano-japonais tient la vedette dans Gamera contre Jiger, c’est de manière moins hystérique et plus constructive qu’auparavant. D’où la réplique d’un des scientifiques du film : « Grâce aux idées naïves des enfants, les adultes comprennent parfois plus vite ; pour nous, avoir leur liberté d’esprit est impossible. ». Les effets spéciaux eux-mêmes ont repris leur qualité initiale, notamment par l’entremise de belles maquettes (hélicoptères, navires, avions, tanks) et d’un nouveau monstre plutôt réussi. Cette fois-ci, il s’agit de Jiger, un molosse cornu aux vagues allures de tricératops qui s’avère doté de pouvoirs redoutables : il déplace les objets à distance, vole grâce à un jet propulseur issu de sa collerette crânienne, expulse des javelots par l’entremise de ses cornes, lance des jets destructeurs par son nez (qui transforment illico les humains en squelettes), possède des ventouses sur les pattes, un dard redoutable au bout de sa queue, et peut même voguer sur la mer comme un aéroglisseur.