Un an après Frankenstein conquiert le monde, Inoshiro Honda en réalise une suite directe, sous l’impulsion de la Toho et du producteur Henry G. Saperstein. Le film met cette fois en scène deux sortes de monstres de Frankenstein. Le premier, Sanda, est le « héros » du film précédent, couvert ici d’un pelage brun. Le second, Gailah, verdâtre, s’est généré à partir d’une main coupée de Sanda dans le premier film. Sa mutation, combinée avec de la prolifération de plancton, lui donne les allures étranges d’une créature amphibie couverte d’algues. Le film démarre avec l’arrivée du docteur Paul Stewart (Russ Tamblyn) et de son assistante au Japon pour enquêter sur les décès inexpliqués survenus sur la côte de Kyoto. Peu après, le spectateur fan de films de grands monstres nippons peut admirer Gailah en train de détruire un navire, des trains et des buildings le long de la côte japonaise et à Tokyo. Le colosse est invulnérable face aux tirs de l’armée. Stewart préconise de cesser le feu, car d’après lui d’autres monstres pourraient se régénérer à partir des restes de celui-ci. Gailah est finalement endormi par un rayon laser. Sanda, plus pacifique que son frère, traverse les montagnes pour l’aider et le ramener sur le droit chemin. Mais Gailah refuse, et les deux monstres s’affrontent, histoire de justifier le titre du film.