Les affrontements entre le petit démon et les poupées de Toulon ont donc plus de panache que dans le film précédent, d’autant que Torch fait son grand retour avec son bras lance-flammes. Decapitron lui-même révèle un peu plus l’étendue de ses pouvoirs en exhibant de nouvelles têtes et en imitant régulièrement les traits d’André Toulon. De la magie noire, de l’intelligence artificielle, de la sorcellerie, des démons… Débordant d’idées et de rebondissements, ce cinquième opus est finalement victime de ce trop-plein de composantes qui parfois ont du mal à s’assembler avec cohérence. La faute en incombe sans doute à une écriture un peu chaotique prise en charge simultanément ou à tour de rôle par cinq auteurs (Tod Henschell, Steven E. Carr, Jo Duffy, Doug Aarniokoski et Keith Payson).