C’est au milieu des années 70 qu’apparaît pour la première fois à l’écran Ilsa, une super-vilaine typique du cinéma d’exploitation de l’époque, tortionnaire au sadisme exacerbée et à la sexualité débridée. Tour à tour gardienne de camp nazi, de harem, de prison ou de goulag, la matrone psychopathe à l’opulente poitrine s’ébat dans des séries B sans garde fou où le gore éclabousse régulièrement l’écran. Objets cinématographiques douteux ou objets de culte ? Sans doute les deux à la fois. Telle est l’improbable “saga” Ilsa.