Le point de départ n’est pas inintéressant, mais il est d’emblée desservi par l’interprétation faible de Kim Basinger. Cette dernière, d’une expressivité toute relative, réagit mollement aux événements, notamment lorsque Christina Ricci, dans le rôle d’une ancienne adepte de la secte, lui en décrit les atroces agissements, notamment l’assassinat récent d’une série d’enfants. Jimmy Smits, de son côté, joue le flic avec efficacité mais sans éclat, suivant tranquillement la trace du personnage qu’il incarnait dans la série N.Y. Police Blues. Reste Rufus Sewell, ex-héros de Dark City, qui s’avère très convaincant en gourou charismatique et malfaisant, ainsi que la petite Holliston Coleman, débordant de naturel dans le rôle de Cody. Quelques séquences choc ponctuent le récit, comme la décapitation dans le métro, le meurtre aux aiguilles à tricoter (!), la voiture lancée à vive allure sur une autoroute à contresens, la horde de rats qui envahissent le lit de Cody ou encore les nuées de gargouilles en 3D qui voltigent dans les cieux.