NICK CUTTER : LES PORTES DU TEMPS (2007-2011)

Panique en Angleterre : des créatures préhistoriques surgissent soudain à travers des failles spatio-temporelles et sèment la panique…

PRIMEVAL

 

2007/2011 – GB

 

Créée par Adrian Hodges et Tim Haines

 

Avec Douglas Henshall, James Murray, Lucy Brown, Andrew Lee Potts, Hannah Spearritt, Juliet Aubrey, Ben Miller, Jason Flemyng, Laila Rouass

 

THEMA DINOSAURES I VOYAGES DANS LE TEMPS

C’est en 1999, après avoir créé la mini-série documentaire Sur la terre des dinosaures pour la chaîne BBC, que le producteur britannique Tim Haines a l’idée de réutiliser ses monstres disparus en images de synthèse pour les besoins d’une série de fiction. Il faudra attendre huit ans pour que Nick Cutter, les portes du temps (Primeval en version originale) voit le jour. Co-créateur de la série avec Haines, Adrian Hodges avait déjà fréquenté les grands sauriens du mésozoïque en écrivant en 2001 le téléfilm Les Aventuriers du monde perdu de Stuart Orme avec Bob Hoskins. L’Angleterre est le théâtre d’étranges phénomènes : des créatures préhistoriques apparaissent aux quatre coins du royaume… Le paléontologue Nick Cutter, un homme brillant mais hanté par la disparition de sa femme, se lance avec son équipe à leur poursuite et tente de découvrir comment ces espèces disparues depuis des millions d’années ont pu réapparaître soudainement. Des portes temporelles (que les personnages finissent par nommer « anomalies ») semblent s’être ouvertes sans explication. Et si ce phénomène surnaturel pouvait permettre à Cutter de plonger huit ans dans le passé pour retrouver son épouse ?

Même si les scénarios ne sont pas tous d’une folle originalité, ils sont suffisamment bien écrits (d’abord par Haines et Hodges puis par une armada d’autres auteurs) pour nous captiver du début à la fin. Les personnages sont attachants, le suspense est largement au rendez-vous et il faut bien sûr souligner la qualité des effets visuels. Les créatures en image de synthèse sont crédibles, dynamiques et parfaitement intégrées dans les prises de vues réelles. Leur supervision est assurée par Christian Manz (Le 10ème royaume, Dinotopia, Nanny McPhee, La Boussole d’or et plusieurs épisodes de la saga Harry Potter) et leur réalisation est assurée par l’équipe de la compagnie Framestore.

Les monstres des temps perdus

L’autre atout de Nick Cutter est son casting très convaincant. Le paléontologue qui donne son nom à la série est incarné par Douglas Henshall (Dorian Gray, Shetland, L’Aigle de la neuvième légion). On note aux côtés de Cutter une équipe de choc : Abby Maitland interprétée par Hannah Spearritt (Le fils de Chucky), Connor Temple (le jeune disciple qui cherche à prouver sa valeur) alias Andrew Lee Potts (Chambre 1408) et James Lester que joue Ben Miller (Meurtres au paradis, Johnny English). Forte de ses atouts (du rythme, de l’action, des dinosaures impressionnants, des failles temporelles à répétition, des rebondissements incessants, une touche d’humour so british et un peu de romantisme), la première saison de Nick Cutter (diffusée à partir du 10 février 2007) fut suivie par quatre autres saisons tout aussi mouvementées, puis par une série dérivée baptisée Les Portes du temps : un nouveau monde.

© Grégory

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