Agressée par un lion des cavernes, Ayla est recueillie par Iza, la guérisseuse d’un clan de Néanderthaliens. Plus primitive qu’elle, la tribu la regarde d’un mauvais œil, persuadée qu’elle leur portera malheur. En grandissant, la jeune fille fait ce qu’elle peut pour s’intégrer dans sa famille d’accueil, mais elle sait bien qu’un jour, tôt ou tard, elle devra repartir pour regagner les siens. Le film s’achemine sur un tempo lent et contemplatif, au rythme de l’évolution des mentalités néanderthaliennes, peu enclines à une liberté de la femme qu’Ayla semble vouloir prôner. Au lieu de se laisser aller aux envolées symphoniques qui seront sa marque de fabrique, Alan Silvestri compose ici une partition pour synthétiseurs, visiblement très inspirée des travaux de Vangelis. Fidèle à son sens de l’image, Michael Chapman, quant à lui, filme de magnifiques décors extérieurs canadiens, son approche se voulant la plus naturaliste possible.