En un petit quart d’heure, le scénario de Mark Protosevich nous familiarise avec les héros et leurs problématiques, mais bien vite la catastrophe survient, et dès lors le film fait monter la tension crescendo, palier par palier, sans la moindre perte de rythme, soumettant du coup les nerfs de spectateurs à une bien rude épreuve. Car dans Poséidon, nous sommes soumis aux peurs les plus basiques, aux terreurs les plus primaires et les plus animales : la claustrophobie, le vertige, la noyade, le feu, l’obscurité, l’inconnu… et la mort, qui vient régulièrement faire la nique à nos infortunés rescapés à travers les innombrables cadavres jonchant chacun des vingt étages du majestueux navire mué en titanesque cercueil flottant.