Franchement, y’avait-il besoin de donner une suite à Greystoke ? D’après le producteur Stanley Canter, il faut croire que oui. A la fin du film de Hugh Hudson, Tarzan rentrait en Angleterre et se fiançait avec Jane. Qu’à cela ne tienne, un prétexte quelconque le fera revenir au milieu des fauves. Alors qu’il enterre sa vie de garçon très sagement avec des lords anglais bien comme il faut, voilà qu’une vision soudaine le saisit : l’Afrique est en proie aux méfaits d’une bande de mercenaires, dirigée par le chasseur Nigel Ravens (Steven Waddington), et prête à tout pour découvrir la légendaire cité d’Opar, quitte à tout saccager sur son passage. Alors que les terres sacrées sont profanées les unes après les autres et que la sorcière Mugambe (Winston Ntshona) appelle à son secours notre homme-singe favori, celui-ci revêt aussitôt son slip léopard et repart se balancer de liane en liane en poussant des cris de bête. Et comme Jane s’ennuie dans sa robe à froufrous sans son sculptural futur époux, elle le rejoint dans la jungle, terrible jungle. Ravens tente de soudoyer Tarzan en lui proposant de partager avec lui le trésor d’Opar, mais notre héros court-vêtu est évidemment incorruptible, et le peu scrupuleux aventurier kidnappe alors Jane pour faire pression sur lui, tout en s’efforçant d’arriver le premier dans la cité légendaire…