THE EXOTIC TIME MACHINE (1998)

Deux scientifiques du futur sont accidentellement propulsés dans différentes époques du passé où ils vont multiplier les galipettes amoureuses…

THE EXOTIC TIME MACHINE / TIME WARP WOMEN

 

1998 – USA

 

Réalisé par Felicia Sinclair

 

Avec Gabriella Hall, Joseph Daniels, Nikki Fritz, Tiffany Gonzales, Buck O’Brian, Karina Martinez, Everett Rodd, Gary Williams, Stacey Marie Clawson

 

THEMA VOYAGES DANS LE TEMPS I FUTUR I SAGA CHARLES BAND

Après les joyeuses galipettes qui alimentaient généreusement The Exotic House of Wax, les producteurs Charles Band et Pat Siciliano n’allaient évidemment pas s’arrêter là. Entre deux épisodes de Virtual Encounters et Femalien, qui capitalisent eux aussi sur des postulats de science-fiction pour multiplier les scènes sulfureuses, voici donc une nouvelle aventure exotico-érotico-fantastique : The Exotic Time Machine. Cette fois-ci, comme le titre l’indique explicitement, ce sont les voyages dans le temps qui sont au cœur de l’intrigue. Et il faut saluer l’effort du scénariste Don Pascual (spécialisé dans la gestion du casting de ce genre de films) pour exploiter du mieux qu’il peut ce prétexte et concocter, entre deux séquences d’acrobaties amoureuses, des situations cocasses et des rebondissements amusants. Nous n’irons pas jusqu’à dire que The Exotic Time Machine conserverait son plein intérêt s’il était totalement expurgé de son contenu érotique. Pour autant, l’intrigue ne manque pas d’attraits et surtout d’humour. L’histoire prend place dans un futur indéterminé, à bord d’un engin qui flotte dans l’espace. Vaisseau ? Station ? Nous n’en savons rien, et à vrai dire peu importe. Les occupants de ce véhicule spatial sont les scientifiques Leon (Joseph Daniels), Daria (Gabriella Hall) et Janice (Pamela Marie).

Après s’être dégourdie les jambes – et le reste – avec Leon, afin de faire démarrer le film sans temps mort, Daria effectue une fausse manœuvre en manipulant la machine à explorer le temps sur laquelle ils travaillent et propulse son compagnon dans la France de la fin du 18ème siècle, directement dans le boudoir de Marie-Antoinette (Nikki Fritz). Celle-ci multiplie les aventures, y compris avec sa servante Mimi (Tiffany Gonzales), ce qui a le don d’exaspérer ce pauvre Louis XVI (Buck O’Brian). Lorsque Leon lui-même finit dans la couche de la reine, le souverain envoie illico l’intrus à la Bastille. Entretemps, Daria essaie de retrouver Leon. Mais une erreur de calcul l’envoie dans l’Arabie des mille et une nuits, où elle rencontre Aladin (Everett Rodd) et une fille volage (Karina Martinez) qui s’adonnent à des ébats que Disney n’aurait jamais osé montrer (nous sommes loin du « rêve bleu » !), tandis que Shéhérazade (Tamara Starr) offre au sultan une danse du ventre topless, puisque visiblement ses fameuses histoires ne suffisent plus à distraire son royal époux…

La chaude histoire du monde

On le voit, toutes les folies sont permises au fil de cette intrigue paillarde, y compris une incursion dans le Chicago d’Al Capone (Andre Lemay) et de sa gironde petite-amie Cookie (Taylor St. Clair), ainsi qu’un épilogue dans un futur alternatif devenu fasciste. Car en fin de parcours, le film s’amuse un peu avec les paradoxes temporels. Bien sûr, la rigueur n’est pas la priorité de ce scénario qui ne s’embarrasse guère de cohérence. Les habitants de la France révolutionnaire et de l’Arabie médiévale parlent tous anglais, un petit porte-manteau bien pratique sert aux scientifiques pour choisir des tenues en fonction des époques où ils voyagent, Marie-Antoinette ne quitte jamais sa perruque même quand elle est nue comme un ver… The Exotic Time Machine bascule même dans la parodie frontale le temps de quelques répliques référentielles, comme le « It’s good to be the king » prononcé par Louis XVI (en clin d’œil à La Folle histoire du monde) ou le « Oh Boy ! » qui nous renvoie à Code Quantum. Une suite, The Exotic Time Machine 2 : Forbidden Encounters, verra le jour deux ans plus tard.

© Gilles Penso

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