Mais un mystère entoure ce brave homme, qui parle à ses poupées comme s’il s’agissait d’êtres humains réels. Les gens semblent en effet disparaître autour de lui, notamment son ancienne secrétaire ou le facteur de l’immeuble. Tandis que le sergent Paterson (Jack Kosslyn) mène l’enquête, Sally et Bob s’en vont flirter au drive in en regardant un autre film de Bert I. Gordon, le fameux Fantastique homme colosse. Alors qu’ils s’embrassent et font des plans pour l’avenir, une des répliques du film sur l’écran nous annonce assez clairement la suite : « ce n’est pas moi qui grandis, c’est toi qui rapetisses ». Effectivement, nos amoureux se retrouvent bientôt miniaturisés dans l’arrière-boutique de Mr Franz, comme une demi-douzaine de personnes avant eux. Soucieux de briser sa monotonie quotidienne et solitaire, Franz a en effet trouvé le moyen de transformer son entourage en poupées vivantes grâce à un rayon qui « détruit leur structure moléculaire avec une vibration de haute fréquence ». Dans la journée, ses « amis » miniaturisés sont en hibernation dans des bocaux en verre. Mais dès que vient le soir, il les réveille et organise des petites sauteries avec champagne, gâteaux et rock’n roll…