À l’instar d’autres écrits de Stephen King déjà portés à l’écran dans les années 80 (Shining, Maximum Overdrive, Carrie ou Dead Zone), Les Vampires de Salem se voit offrir une deuxième vie à la télévision. Cette nouvelle version du roman « Salem », longue de trois heures comme celle réalisée jadis par Tobe Hooper, est confiée aux bons soins de Mikael Salomon, ancien directeur de la photographie de James Cameron (Abyss) et Steven Spielberg (Always) passé à la mise en scène en 1993. Après David Soul, c’est Rob Lowe qui incarne Ben Mears, un écrivain new yorkais revenant dans la petite ville de Jerusalem’s Lot où il a grandi pour écrire sur la vieille maison Marsten, théâtre d’un drame auquel il assista lorsqu’il était enfant. Donald Sutherland reprend avec son charisme habituel le rôle – tenu jadis par James Mason – de Richard Strecker, un antiquaire affable, élégant et beaucoup trop poli pour être honnête. Son collègue Kurt Barlow est incarné par un Rutger Hauer impeccable, dont le jeu plein de duplicité nous rappelle un peu sa prestation flamboyante dans Hitcher.