Ce scénario écrit à huit mains, malsain à loisir, puise sa force dans la perversion et le désaxage de ses personnages. Baiser Macabre lie ainsi le sexe et la mort, sans se laisser réfréner par une quelconque autocensure, certes, mais sans pour autant chercher la provocation gratuite et un peu facile d’un Nekromantic qui lui devra beaucoup.Ce climat trouble s’instaure dès l’entame au cours de laquelle Jane Baker (Berenice Stegers), mère de famille, abandonne ses deux enfants pour s’ébattre joyeusement avec son amant Fred Kellerman (Roberto Posse) dans une chambre louée. Pendant ce temps, sa fille aînée, Lucy (Veronica Zinny), qui ne supporte plus le comportement de sa mère, noie en souriant son petit frère de cinq ans dans la baignoire. Choquée par ce qu’elle croit être un accident domestique, Jane rentre en voiture avec Fred, mais tous deux sont victimes d’un violent accident qui décapite l’amant ! Passablement traumatisée par ces deux trépas violents, Jane perd la raison et échoue dans un hôpital psychiatrique. Après un an d’internement, toujours perturbée psychologiquement, elle est libérée et s’installe dans l’appartement de Fred. Là, les choses dégénèrent…