Les continents perdus étant en vogue au milieu des années 70 (Le Sixième continent, Centre Terre : septième continent, Le Continent oublié, tous signés Kevin Connor), le cinéaste espagnol Juan Piquer Simon nous offre en 1977 ce Continent fantastique qui adapte librement le « Voyage au Centre de la Terre » de Jules Verne. Le poster du film tire ouvertement profit du battage médiatique du King Kong de John Guillermin, affichant un gorille géant déchaîné qui n’apparaît en réalité que quelques secondes à l’écran, tout en promettant au public un procédé technique novateur : la Dinavision (dont le nom s’inspire visiblement de la Dynamation conçue par Ray Harryhausen). Le film commence dans une librairie de Hambourg, où le professeur Lindenbrock (Kenneth Moore) découvre un manuscrit étrange détaillant le chemin qui mène au centre de la terre, et que lui lègue un vieil homme mystérieux contre une poignée de pièces. Avec sa nièce Sophie (Ivonne Sentis) et André (Pep Munné), le fiancé de celle-ci, le professeur se rend en Islande pour y retrouver Fredericson (José Maria Caffarel), spécialiste de ce genre de question. Ils montent aussitôt une expédition, qui sera guidée par le berger Yann (Frank Braña).