Réalisé par l’initiateur de la franchise Vendredi 13, Deep Star Six s’évertue à recopier tranquillement le scénario d’Abyss pendant une bonne partie de métrage. Cela dit, étant donné la simultanéité des deux films, il est difficile d’estimer la véritable nature du plagiat. D’autant que Lewis Abernathy, auteur de l’histoire « originale » de M.A.L., est un ami de James Cameron, et que tous deux développaient leurs projets respectifs en même temps. Cameron aurait même instamment prié Abernathy d’attendre qu’Abyss sorte sur les écrans afin que les deux films ne se concurrencent pas. Les points communs sont en effet légion. Ici, nous suivons les mésaventures de l’équipe d’une station nucléaire sous-marine qui se retrouve en difficulté, isolée de tous, privée d’oxygène et menacée de noyade et de dépressurisation. La première heure du film n’est pas follement palpitante, dans la mesure où l’action principale consiste à montrer des acteurs s’agiter dans le décor de la station, lequel est agrémenté de quelques effets pyrotechnique et autres jets d’eau pour bien montrer qu’il y a danger. De temps en temps, quelques mignonnes maquettes évoluent dans un décor miniature pour nous montrer la situation vue de l’extérieur, et c’est à peu près tout.