Pour soigner le jeune Patrick (Kevin Zegers), traumatisé par la mort de ses parents, la psychologue Victoria Juno (Jill Hennessy) ramène l’adolescent sur l’île inhabitée de l’Émeraude. Là, tous deux se sentent épiés. Le danger est bien là, effectivement, caché dans les hautes herbes comme lorsqu’il dévora les parents de Patrick : le dragon de Komodo, un lézard géant de trois mètres de long. De toute évidence, le postulat de départ de Komodo semble être de reproduire les scènes clefs de Jurassic Park en remplaçant les dinosaures par de gros reptiles réels qui vivent sur l’île de Komodo, les fameux varans qui donnèrent au cinéaste Merian C. Cooper l’envie de réaliser King Kong au début des années 30. Pour être honnête, l’intérêt d’un tel concept nous échappe quelque peu, car d’habitude, faute d’imagination, on essaie au moins de surpasser en impact et en action le film qu’on imite. Or en substituant aux sauriens préhistoriques de plusieurs tonnes des lézards de trois mètres de long, c’est évidemment le contraire qui se produit.