STAR TREK PAR TARANTINO

Quentin Tarantino semble bien décidé à réaliser un épisode cinématographique de Star Trek qui se déroulerait dans un passé alternatif…

PUBLIÉ LE 10 AOÛT 2020

Depuis plusieurs mois, les amateurs de la saga Star Trek se perdent en conjectures quant à l’orientation que s’apprête à prendre la saga cinématographique relancée en 2009 par J.J. Abrams. Le studio Paramount lui-même semble ne pas savoir sur quel pied danser, envisageant sérieusement deux nouveaux longs-métrages potentiels obéissant chacun à un concept très différent. Le premier s’inscrit dans la continuité de Star Trek sans limites, avec Chris Pine reprenant l’uniforme du capitaine Kirk et Chris Hemsworth incarnant son père, sous la direction de S.J. Clarkson d’après un scénario de J.D. Payne et Patrick McKay. Le second est une variante classée R (interdite aux mineurs s’ils ne sont pas accompagnés d’un adulte) écrite par Mark L. Smith (Le Revenant) et réalisée par Quentin Tarantino. Grand amateur de l’univers créé par Gene Roddenberry, le réalisateur de Il était une fois à Hollywood a longtemps fait savoir qu’il aimerait diriger un Star Trek pour le cinéma, mais ce n’était alors qu’une rumeur persistante. Il y a quelques semaines, cette rumeur semblait s’être évaporée. Le mariage de Tarantino et Star Trek n’était qu’un fantasme cinéphilique, le cinéaste préférant visiblement choisir un sujet plus personnel pour son onzième long-métrage. Mais il y a quelques jours, Paramount semblait confirmer les préparatifs de ce film atypique, inspiré d’un épisode de la série classique, « Une partie des actions », diffusé pour la première fois le 12 janvier 1968. Cet épisode présentait la particularité de se situer dans des années vingt alternatives réinventant Chicago sous la Prohibition. Kirk, Spock et McCoy y arboraient le feutre mou et la mitraillette à camembert. « Je ne sais pas encore si je vais le faire ou non », déclarait récemment Tarantino. « Il faut que je trouve une solution, mais Mark a écrit un scénario vraiment cool. Je l’aime beaucoup. Il y a des choses sur lesquelles je dois travailler mais je l’ai vraiment, vraiment aimé. » Affaire à suivre donc de très près…

À lire aussi…

 

Partagez cet article

MULAN NE SORT PAS EN SALLES

Après décision du studio Disney, l'adaptation live du dessin animé Mulan ne sortira pas au cinéma mais sera diffusée directement sur la plateforme Disney +

PUBLIÉ LE 5 AOÛT 2020

Comme la grande majorité des blockbusters produits récemment par Hollywood, le remake en chair et en os du film d’animation Mulan de Tony Bancroft et Barry Cook (sorti en 1998) a joué l’arlésienne. Sa date de sortie initiale, prévue le 27 mars dernier, a bien sûr été décalée face à la crise du Covid. Le 23 juillet, Disney annonçait un report jusqu’à une date indéterminée. La crise sanitaire ayant l’air de vouloir jouer les prolongations, le studio aux grandes oreilles a finalement annoncé que ce nouveau Mulan ne sortira pas au cinéma et sera uniquement accessibles aux abonnés de Disney + à partir du 4 septembre, sauf dans les pays où cette plateforme n’est pas encore accessible. Cette annonce fait bien sûr grincer des dents les exploitants de salles, d’autant qu’elle pourrait créer un précédent. D’autre part, même les abonnés devront payer un prix supplémentaire pour pouvoir visionner le long-métrage tant attendu de Niki Caro. Cette somme additionnelle s’élèverait à 29,99 euros, ce qui semble exorbitant au regard des tarifs habituellement pratiqués non seulement en VOD mais aussi au cinéma. Disney sera-t-il gagnant ou les amateurs de l’héroïne chinoise tourneront-ils le dos à ce remake de leur dessin animé favori ? Réponse le 4 septembre.

À lire aussi…

 

Partagez cet article

LES CRÉATIONS DE DELPHINE PAUPE

Sous le label "Lilite Création", l'artiste Delphine Paupe passe ses nuits à créer des reproductions personnalisées des créatures et des objets les plus mythiques du cinéma fantastique…

PUBLIÉ LE 4 AOÛT 2020

C’est lorsque le soleil se couche que Delphine Paupe est la plus créative. Chaque nuit, cette talentueuse « artiste vampire » reproduit les monstres, les dragons, les démons, les momies et les zombies les plus populaires du cinéma d’horreur et de fantasy (avec une nette prédilection pour les années 80 et 90). Ses œuvres sont toutes des pièces uniques conçues manuellement à partir de matière polymère, sans moulage, et se vendent dans le monde entier. Ce bestiaire varié, au milieu duquel trônent des dioramas, des figurines, des bustes, des sculptures grandeur nature et quelques objets culte comme le Livre des Morts de la saga Evil Dead, ne cesse de surprendre par sa finesse, sa fidélité au matériau original (de nombreuses photos et les films eux-mêmes servent de référence au travail de sculpture et de peinture) et en même temps sa petite touche très personnelle. Delphine crée sur commande et livre partout. Avis aux amateurs ! Voici ci-dessous un petit florilège de ses dernières créations.

 

Partagez cet article

LE GRAND DÉTOURNEMENT

sur le site Affiches de Flims, des posters détournés tous plus surréalistes les uns que les autres s'exposent sans la moindre retenue…

PUBLIÉ LE 2 AOÛT 2020

Jean-Paul Belmondo fusionne avec Alain Chabat, Jean Dujardin intègre l’équipe des Sept Mercenaires, Thor partage l’affiche avec Jacquouille, Nicole Kidman se retrouve dans un film de Claude Sautet, Whoopi Goldberg est possédée par le diable, Harry Potter se prend pour Clint Eastwood… Rien ne va plus dans le monde des posters de films, passés au mixer et réinventés par l’équipe d’Affiches de Flims qui ne respecte décidément plus rien ! Voici une petite sélection de détournements…

 

Partagez cet article

ALAN PARKER NOUS A QUITTÉS

Il avait réalisé un nombre impensable de classiques dans quasiment tous les genres cinématographiques. Alan Parker s'est éteint à l'âge de 76 ans…

PUBLIÉ LE 31 JUILLET 2020

Combien de cinéastes peuvent se targuer d’avoir abordé autant d’univers cinématographiques et d’avoir transformé quasiment tous ses films en classiques impérissables ? Même Stanley Kubrick ne fut pas aussi éclectique. Insaisissable, Alan Parker a touché à tous les genres et tous les styles : le thriller carcéral (Midnight Express), la comédie musicale (Fame, Les Commitments, Evita), le dessin animé pop rock (Pink Floyd the Wall), une chronique glaçante du racisme américain (Mississipi Burning), un polar rétro pour enfants (Bugsy Malone), un drame lyrique consécutif au traumatisme du Vietnam (Birdy), un discours engagé sur la peine de mort (La Vie de David Gale)… La filmographie de ce cinéaste britannique surdoué ne ressemble à aucune autre, et les fantasticophiles que nous sommes n’oublieront jamais son incursion dans l’épouvante avec Angel Heart : Mickey Rourke en détective privé à la dérive, Robert de Niro en incarnation suave et terrifiante du Mal, le charme ingénu de Lisa Bonet, le regard trouble de Charlotte Rampling… Ce voyage aux portes de l’Enfer est un superbe joyaux vénéneux, l’une des nombreuses merveilles qu’Alan Parker nous a léguées et qui brilleront éternellement au firmament de la cinéphilie mondiale.

 

Partagez cet article

JURASSIC WORLD EN ANIMATION

Les dinosaures de Michael Crichton et Steven Spielberg s'apprêtent à envahir les petits écrans dans une série pour ados programmée sur Netflix

PUBLIÉ LE 30 JUILLET 2020

En attendant Jurassic World : Dominion, troisième volet de la seconde trilogie consacrée au parc jurassique imaginé par Michael Crichton, Dreamworks et Amblin déclinent la saga sous forme d’une série animée de huit épisodes programmée pour le 18 septembre sur Netflix outre-Atlantique. De toute évidence conçue pour un jeune public, Jurassic World : Camp Cretaceous suit les aventures de six adolescents qui pensent pouvoir passer un séjour distrayant dans le parc exotique de Isla Nubar… jusqu’à ce que bien sûr les dinosaures ne s’échappent tous crocs dehors pour essayer de transformer les teenagers en biscuits d’apéritif. Steven Spielberg, Frank Marshall et Colin Trevorrow assurent la production exécutive de la série, dont les showrunners sont Scott Kreamer (Kung Fu Panda : l’incroyable légende) et Lane Lueras (Les Aventures du Chat Potté).

À lire aussi…

 

Partagez cet article

LA SORTIE DE TENET EST CONFIRMÉE

Sortira ? Sortira pas ? Le studio Warner a mis fin au suspense hier soir en annonçant que le dernier Christopher Nolan sortait officiellement sur les écrans le 26 août…

PUBLIÉ LE 28 JUILLET 2020

Un agent secret est chargé d’empêcher le déclenchement de la troisième guerre mondiale en inversant le cours du temps : tel est le postulat énigmatique du dernier long-métrage de Christopher Nolan, qui donne la vedette à John David Washington, Robert Pattinson, Elizabeth Debicki, Michael Caine et Clémence Poésy. Plus que les inévitables contorsions scénaristiques propres à retourner le cerveau des spectateurs les plus attentifs, c’est la date de sortie sans cesse repoussée de Tenet qui a fait l’objet de toutes les conjectures ces dernières semaines, la crise sanitaire du Covid 19 n’en finissant plus de décaler la distribution des blockbusters et mettant sérieusement à mal toute l’industrie cinématographique. Pour Tenet, budgété à 200 millions de dollars et tourné dans une demi-douzaine de pays différents, l’enjeu financier est de taille. La programmation de la sortie du film le 26 août dans 70 pays dont la France est donc cruciale. Pour sa part, le public des États-Unis, encore gravement touché par le virus, devra attendre début septembre.

À lire aussi…

 

Partagez cet article

LOVECRAFT SUR HBO

Trois prestigieux producteurs s'associent pour propulser sur les petits écrans les horreurs indicibles et tentaculaires imaginées par l'écrivain H.P. Lovecraft

PUBLIÉ LE 27 JUILLET 2020

Misha Green, Jordan Peele et J.J. Abrams s’associent pour produire une série horrifique destinée à la chaîne HBO et inspirée par les écrits tourmentées et cultissimes de l’écrivain H.P. Lovecraft. Son titre ? Lovecraft Country. Le show est l’adaptation d’un roman du même nom, écrit en 2016 par Matt Ruff. L’intrigue se situe dans les années 50. Son personnage principal, Atticus Freeman, est incarné par Jonathan Majors. A la recherche de son père disparu (Michael Kenneth Williams), il s’embarque dans une quête dangereuse aux côtés de son amie Letitia (Jumee Smollett-Bell) et de son oncle George (Courtney B. Vance). Atticus découvrira au fil des épisodes que la monstruosité peut revêtir des visages désespérément humains lorsqu’elle est attisée par le racisme d’une Amérique blanche bien-pensante. En ce sens, la série semble évoquer certains aspects de l’œuvre de Stephen King. Mais l’esprit de Lovecraft est bien là, comme le prouve la superbe incarnation du démon Cthulhu qui apparaît sur la photo ci-dessus. Lovecraft Country démarrera sa diffusion aux États-Unis le 16 août prochain. Pour la France, il faudra attendre un peu…

À lire aussi…

 

Partagez cet article

ADIEU JOHN SAXON

Des Griffes de la nuit à Ténèbres en passant par Les Mercenaires de l'espace, Atomic Cyborg ou Une Nuit en enfer, John Saxon était une figure incontournable du cinéma de genre…

PUBLIÉ LE 26 JUILLET 2020

Vous ne connaissiez peut-être pas son nom, mais vous l’avez forcément croisé sur un petit ou un grand écran. Il fut le médecin de La Fille qui en savait tropl’agent littéraire de Ténèbresle père de Nancy dans Les Griffes de la Nuit, Freddy 3 et Freddy sort de la nuit, le policier de Black Christmas et La Plage sanglante, le héros tourmenté de Pulsions cannibales, le super-vilain des Mercenaires de l’espace. Les plus attentifs l’auront aussi remarqué dans Atomic Cyborg et Une Nuit en enfer. Sans compter ses innombrables prestations télévisées, notamment (pour ne citer que le genre fantastique) dans Au cœur du temps, Le Sixième sens, Night Gallery, L’Homme qui valait trois milliards et Super Jaimie. Avec une filmographie tellement riche qu’elle nécessiterait un site internet à elle toute seule, John Saxon (que les amateurs de kung fu découvrirent aux côtés de Bruce Lee dans Opération Dragon) nous a quittés à l’âge de 83 ans. So long John, et merci pour tout !

À lire aussi…

Partagez cet article

KING KONG CONTRE GODZILLA !

Près de soixante ans après leur affrontement orchestré par le studio Toho et le réalisateur Inoshiro Honda, le plus grand des gorilles et le roi des monstres préparent la deuxième manche de leur combat…

PUBLIÉ LE 23 JUILLET 2020

Depuis une décennie, tous les grands studios hollywoodiens ne rêvent plus que d’une chose : reproduire le succès impensable du Marvel Cinematic Universe. La possibilité quasi-illimitée de séquelles, prequels, crossovers et spinoffs déployée par la maison de Captain America suscite bien des émules, et chacun y va de sa tentative. DC, bien sûr, qui peine pourtant à unifier les aventures de Superman, Batman, Wonder Woman et Aquaman avec cohérence. Universal, ensuite, qui espérait retrouver le grain de folie de l’âge d’or de l’épouvante où Dracula, Frankenstein et le Loup-Garou s’affrontaient joyeusement, mais qui n’a pour l’instant réussi qu’à pondre une Momie de sinistre mémoire. Et Warner Bros, enfin, qui pense pouvoir caresser les fans dans le sens du poil en projetant sur les écrans les monstres géants les plus populaires de tous les temps. Mais si le Godzilla de Gareth Edwards ouvrait de nombreuses portes prometteuses, Kong : Skull Island nous laissait une impression mitigée, ne semblant exister que pour justifier le changement de taille du singe géant (s’il avait conservé les proportions qu’il possédait dans les années 30, il n’arriverait même pas à la cheville de Godzilla). Quant à Godzilla II, la confusion extrême de son scénario et de sa mise en scène nous laissaient perplexes. Que faut-il donc espérer de Godzilla vs. Kong, dont la mise en scène a été confiée à Adam Wingard ? La réponse risque de tarder un peu, puisque la crise sanitaire n’en finit plus de repousser les sorties des blockbusters. Initialement programmé pour novembre 2020, ce choc des titans a été reporté à mai 2021…

À lire aussi…