BLUE SKY FERME SES PORTES

Blue Sky, le studio d'animation à l'origine de la saga L'Âge de glace, va baisser le rideau suite à son rachat par le groupe Disney

PUBLIÉ LE 12 FÉVRIER 2021

C’était inévitable et pourtant la nouvelle a provoqué une grande secousse dans le milieu de l’animation. Malgré une concurrence importante, le studio Blue Sky avait su conquérir le grand public avec la saga L’Âge de glace (dont le personnage Scrat, digne d’un dessin animé de Tex Avery, est rapidement devenu la mascotte). L’inventivité des artistes dirigés par Chris Wedge s’était également déployée à travers des films tels que Robots, Horton, Epic, Ferdinand, Incognito et les deux Rio. Mais un funeste compte à rebours s’est enclenché en 2018, date du rachat de la Fox par Disney pour la modique somme de 70 milliards de dollars. Blue Sky étant le département d’animation de la Fox, il fut logiquement englobé par le studio aux grandes oreilles. La maison de Mickey a annoncé le démantèlement de l’équipe de Chris Wedge en invoquant des raisons financières. La crise du Coronavirus aurait tellement mis à mal leurs activités multiples (notamment celles liées aux parcs d’attraction) que Blue Sky serait à leurs yeux un poids mort entrant inutilement en concurrence avec leurs propres films d’animation. Blue Sky employait 450 personnes. Retrouveront-elles toutes du travail chez Mickey ? Une chose est sûre : le long-métrage Nimona, que devait réaliser Patrick Osborne, sera la première victime de cette décision.

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GERARDMER 2021 : LE PALMARÈS

La 28ème édition du Festival du Film Fantastique de Gérardmer, qui s'est exceptionnellement déroulée en ligne cette année, a rendu son verdict…

PUBLIÉ LE 31 JANVIER 2021

Le Jury des longs métrages de la 28e édition du Festival international du film fantastique de Gérardmer, présidé par Bertrand Bonello et composé des comédiennes Lolita Chammah et Vimala Pons, la chroniqueuse, humoriste et comédienne Nora Hamzawi, le réalisateur et scénariste Pascal Bonitzer, le romancier Maxime Chattam, l’entrepreneur et auteur Alexandre Pachulski et le comédien Gaspard Ulliel a remis les prix suivants :

Grand Prix 

+ Meilleure musique

POSSESSOR

de Brandon Cronenberg

(Canada / GB)

Prix du Jury 

(ex aequo)

SLEEP

de Michael Venus

(Allemagne)

Prix du Jury (ex aequo) + Prix du Jury jeune

TEDDY

de L & Z Boukherma 

(France)

Prix de la critique

+ Prix du public

LA NUÉE 

de Just Philippot

(France)

Parallèlement, le Jury des courts métrages, présidé par le comédien Pio Marmaï et composé des comédiennes Roxane Duran, Chloé Jouannet et Sarah Stern & des réalisateurs Léo Karmann et Xavier Palud a remis le Grand Prix du court-métrage à T’ES MORTE HÉLÈNE de Michiel Blanchart (France).

 

Rendez-vous l’année prochaine (en live ou en ligne, l’avenir nous le dira) !

 

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LA DERNIÈRE CASCADE DE RÉMY JULIENNE

Le plus célèbre et le plus attachant des cascadeurs de l'histoire du cinéma nous a quittés à l'âge de 90 ans

PUBLIÉ LE 22 JANVIER 2021

Pour beaucoup d’entre nous, son nom était synonyme d’action et d’aventure. Pétillant, souriant, la bouche pleine d’anecdotes croustillantes et de souvenirs incroyables, Rémy Julienne se fit d’abord remarquer en réglant les cascades démentielles de Fantomas en 1964, point de départ d’une longue collaboration avec le trublion Louis de Funès. Un autre de ses complices de longue date sera Jean-Paul Belmondo, qu’il accompagnera dès les impensables acrobaties de Peur sur la ville en 1975. Avec L’Or se barre de Peter Collinson et sa légendaire poursuite en Mini-Cooper, sa renommée franchit toutes les frontières. À partir de 1981, notre Rémy Julienne national devient l’un des piliers de la saga James Bond, sur laquelle il officie à l’occasion de six opus mouvementés : Rien que pour vos yeux, Octopussy, Dangereusement vôtre, Tuer n’est pas jouer, Permis de tuer et Goldeneye. On n’en finirait plus de citer les longs-métrages auxquels il apporta sa patte intrépide (on en compte plus de 400). Le grand Rémy s’est éteint dans la nuit du 21 janvier 2021. Laissons le mot de la fin à ses proches : « Rémy était un passionné et il a vécu passionnément. De compétitions en plateaux de cinéma, de sensations fortes en cadences infernales à un rythme effréné. Hier encore, il avait des projets plein la tête. L’ambition d’élever la cascade au rang d’Art, de mettre en lumière les hommes de l’ombre. L’envie d’être utile et de transmettre son expérience. Rémy aimait la vie. Il voulait vivre. Il s’est battu jusqu’au bout. Son corps nous a quitté mais il restera à jamais dans nos cœurs. »

 

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PINK CITY ORCHESTRA

100 ans de cinéma en musique : tel est le défi fou lancé par le Pink City Orchestra !

PUBLIÉ LE 21 JANVIER 2021

À travers son projet « Cinemusica, les B.O. cultes du 7ème art », le Pink City Orchestra propose d’initier les aspirants cinéphiles et de combler les connaisseurs à travers une sélection variée et chronologique d’œuvres cultes de toutes les nationalités. Notre cher Julien Cassarino, brillant collaborateur du présent site mais aussi du magazine L’Ecran Fantastique, y anime des conférences sur le cinéma et son évolution, brassant contextualisation historique et anecdotes de tournage ou de production, mais interprète aussi en live des morceaux légendaires à jamais associés à des films inoubliables. Ecoutez donc sa reprise du fameux « Thunderball » d’Opération Tonnerre interprété jadis par Tom Jones, vous n’en croirez pas vos oreilles !

 

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TANYA ROBERTS NOUS A QUITTÉS

Après que son décès ait été officiellement annoncé un jour trop tôt par son agent, la sublime star de Dar l'invincible, Sheena reine de la jungle et Dangereusement vôtre s'est éteinte dans la nuit du 4 au 5 janvier. Elle avait 65 ans…

PUBLIÉ LE 4 JANVIER 2021

Tour à tour victime de serial killers, intrépide guerrière d’heroïc-fantasy, espionne de charme ou sculpturale émule de Tarzan, Tanya Roberts s’est imposée en une poignée de films comme l’une des beautés les plus enivrantes du cinéma fantastique des années 80. Dès son premier long-métrage, Tanya tient le haut de l’affiche. Il s’agit de Forced Entry, un slasher réalisé en 1975 par Jim Sotos. Si le film est quelque peu tombé dans l’oubli, la jeune actrice trouve là matière à construire les bases d’une carrière très marquée par le genre fantastique. Le producteur Charles Band et le réalisateur David Schmoeller la choisissent en effet pour tenir l’un des rôles principaux de Tourist Trap, un excellent film d’horreur qui s’inspire notamment de Massacre à la tronçonneuse et L’Homme au masque de cire. Avec Drôles de dames, Tanya Roberts franchit un nouvel échelon lui permettant cette fois de séduire le public le plus large. Au cours de l’ultime saison de cette mythique série télévisée, elle incarne l’un des anges du mystérieux Charlie, en l’occurrence l’espionne Julie Rogers. Sous le charme, le réalisateur Don Coscarelli l’engage aussitôt pour jouer dans son épopée d’heroïc-fantasy Dar l’invincible, où elle partage la vedette avec Marc Singer. L’épée et la sorcellerie lui seyant à merveille, Tanya Roberts se retrouve en 1983 à l’affiche du Choix des Seigneurs, une luxueuse production italienne réalisée par Giacomo Battiato. L’année suivante, elle incarne le rôle-titre de Sheena Reine de la jungle, sorte de pendant féminin de Tarzan, sous la direction de John Guillermin. Dans la foulée, Tanya Roberts devient la dernière James Bond Girl de la période Roger Moore, pour Dangereusement vôtre de John Glen. Variant à loisir les expériences (elle produit le thriller Sins of Desire de Jim Wynorski, prête sa voix à la série animée The Blues Brothers et intervient même dans le jeu vidéo de science-fiction The Pandora Directive), Tanya Roberts poursuivra avec succès sa carrière sur le petit écran, héritant de rôles récurrents mémorables dans deux séries culte, Hot Line et That 70’s Show, cette dernière l’ayant sollicité pendant huit saisons consécutives. 

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FILMS DE NOËL : NOTRE SÉLECTION

Quels films voir ou revoir en cette soirée de Noël pour le moins atypique ? Il y en aura pour tous les goûts !

PUBLIÉ LE 22 DÉCEMBRE 2020

On le sait, ce réveillon de Noël 2020 ne ressemblera à rien de connu. Au pied du sapin, les cadeaux côtoieront les masques, les flacons de gel hydroalcoolique et peut-être même les santons à l’effigie du professeur Raoult ! Mais une tradition ne changera pas : les films de Noël. Chacun a ses préférences, bien sûr, et pour les fantasticophiles le choix est varié. Pour accompagner les incontournables Piège de cristal, Maman j’ai raté l’avion et L’Étrange Noël de monsieur Jack, voici une sélection parfaitement subjective, qui brasse volontairement large, selon que vous souhaitiez une programmation familiale, enjouée, inquiétante ou horrifique. Des robots, des serial killers, des petits monstres, des elfes, des rennes, il devrait y en avoir pour tous les goûts…

 

Cliquez sur les posters pour accéder aux chroniques des films

 

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LE FESTIVAL DE GÉRARDMER SERA VIRTUEL

La 28ème édition du Festival du Film Fantastique de Gérardmer s'adaptera à la situation sanitaire et se déroulera donc en ligne. Voici le communiqué de presse officiel…

PUBLIÉ LE 10 DÉCEMBRE 2020

En 2021, nous rentrons dans la quatrième dimension en proposant un festival intégralement en ligne. La crise sanitaire nous oblige à cette exigence. Le cinéma fantastique a toujours anticipé la réalité comme aucun autre art, faisant de l’incertitude de notre devenir la certitude du présent. Nous souhaitons tirer parti de cet immense champ des possibles, à l’image de l’affiche de cette nouvelle édition, qui nous montre que de l’inconnu peut naître l’insoupçonné.

 

Le virtuel permet une alternative au réel, propice au cinéma fantastique. Ce festival dématérialisé favorisera la création et l’expression de toutes les formes cinématographiques de ce genre qui seront accessibles en un clic. Cette édition couvrira ainsi la totalité des sections du festival, à l’instar des années précédentes : la compétition et ses enjeux artistiques, les avant-premières en exclusivité, la nuit décalée et sa fantaisie, Rétromania et ses films cultes, les courts métrages et leur promesse d’avenir et les rencontres avec tous les invités honorés. Tous les jurys seront au rendez-vous : le jury de la critique, le jury courts métrages, le jury jeunes et bien sûr le jury longs métrages. Le public pourra également voter pour son film préféré et décerner son prix comme chaque année. Les films seront visibles via une plateforme dédiée, développée par nos partenaires pour cette édition unique, Festival Scope et Shift72.

 

Tous nos partenaires nous font confiance dans cette nouvelle aventure, montrant que Gérardmer donne une nouvelle occasion d’écrire à la marge de la réalité les plus belles pages du cinéma fantastique et demeure le lieu idéal de rencontres d’un autre type.

 

Bruno Barde
Directeur du Festival

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80 FILMS FANTASTIQUES FRANÇAIS À (RE)DÉCOUVRIR

Non : la France et le cinéma fantastique ne sont pas incompatibles. La preuve en 80 films !

PUBLIÉ LE 5 DÉCEMBRE 2020

Pourquoi la France est-elle si inconfortable avec le cinéma fantastique et ses praticiens ? Pourquoi la terre natale de Georges Méliès et Jean Cocteau s’échine-t-elle à rejeter avec mépris le genre cinématographique dont elle fut le berceau ? Ce mystère est d’autant plus insondable qu’il n’en fut pas toujours ainsi. Au début du siècle, le public du monde entier s’extasiait face aux voyages extraordinaires et aux mille merveilles mises en scènes par le magicien Méliès. Dans les années 30, Luis Buñuel osait filmer L’Âge d’or, Cocteau signait Le Sang d’un poète, Julien Duvivier ressuscitait Le Golem. Sous l’occupation, la France produisait La Charrette fantôme, Les Visiteurs du soir, La Main du diable, et plus tard La Belle et la Bête, Orphée et La Beauté du diable. Même les années 50 déclinantes nous offraient encore quelques classiques du genre comme Les Yeux sans visage de Georges Franju ou Le Testament du docteur Cordelier de Jean Renoir. Ce n’étaient pas là les tentatives isolées de quelques réalisateurs indépendants désireux de s’inscrire en marge des institutions, mais un cinéma prestigieux, reconnu et établi. Que s’est-il donc passé à l’aube des années 60 ?

 

Nombreux sont ceux qui associent le déclin inexorable du cinéma fantastique français à l’émergence de la Nouvelle Vague, plus propice au réalisme brut, à la comédie de mœurs et à l’étude sociale qu’à la fantasmagorie et à l’imaginaire. C’est sans doute en partie vrai. Mais les choses ne sont pas si simples. Après tout, François Truffaut, Jean-Luc Godard, Alain Resnais ou Claude Chabrol, quelques-unes des figures emblématiques de ce mouvement générationnel, étaient eux-mêmes des amateurs de fantasy et de science-fiction, au point qu’ils s’y essayèrent tous au moins une fois, comme en témoignent Fahrenheit 451, Alphaville, Je t’aime je t’aime ou Alice ou la dernière fugue. D’autres vont chercher beaucoup plus en amont les raisons de la mort annoncée du cinéma fantastique en France, accusant le retour des penchants rationalistes de notre belle nation, hérités des pensées philosophiques cartésiennes du fameux « Discours de la Méthode ». Peut-être. Mais le fief de René Descartes est aussi celui de Jules Verne, Guy de Maupassant, Théophile Gautier et René Barjavel. Cette théorie ne tient donc qu’à un fil un peu ténu.

 

Quelles que soient les raisons de ce soudain déni, il semble être devenu incongru, voire inconvenant, de réaliser des films fantastiques dans notre pays. Comme si la dure réalité se suffisait à elle-même. Comme si le rêve et l’imaginaire n’avaient plus droit de cité au sein d’un Septième Art devenu intouchable sous le sceau de cinéphiles agissant comme des « gardiens du temple » obtus et inflexibles. Comme s’il fallait laisser ces enfantillages aux réalisateurs américains, bien plus immatures et naïfs que nos fiers représentants de l’exception culturelle. Bien sûr, il y eut des exceptions, et il y en a toujours. Il y eut même quelques succès notables. Mais toutes ces incursions, si nombreuses soient-elles, restent marginales. Dans le meilleur des cas, les institutions respectables sont prêtes à les accepter à condition de ne pas les considérer comme de simples films fantastiques mais des œuvres aux ambitions plus larges. Le fantastique tout court serait-il trop réducteur, trop anecdotique, trop vulgaire ? Dans un tel contexte, l’éclosion de talents atypiques ou hors norme semble difficile. Voilà pourquoi il semble nécessaire de souligner toutes ces merveilleuses « anomalies » qui jonchent le paysage cinématographique français. 

 

Horreur, fantasy, science-fiction, mélange des genres, confusion des styles, voici une sélection variée – mais subjective, forcément – de ce que notre pays a produit de plus mémorable dans le domaine du cinéma fantastique, des origines à nos jours.

Cliquez sur les posters pour accéder aux chroniques des films

Le Voyage dans la Lune de Georges Méliès (1902)

À la conquête du Pôle de Georges Méliès (1912)

L’Atlantide

de Jacques Feyder (1921)

La Cité foudroyée 

de Luitz-Morat

(1924)

La Chute de la maison Usher

de Jean Epstein (1928)

Le Golem

de Julien Duvivier

(1936)

La Charrette fantôme 

de Julien Duvivier

(1939)

Les Visiteurs du soir 

de Marcel Carné

(1942)

La Main du diable

de Maurice Tourneur (1943)

La Belle et la Bête 

de Jean Cocteau

(1946)

Sylvie et le fantôme 

de Claude Autant-Lara (1946)

La Beauté du diable 

de René Clair

(1949)

Orphée

de Jean Cocteau

(1950)

Garou-Garou,

le Passe-muraille

de Jean Boyer (1950)

Juliette

ou la clé des songes

de Marcel Carné (1951)

Les Diaboliques

de Henri-Georges Clouzot (1955)

Le Testament du docteur Cordelier

de Jean Renoir (1959)

Les Yeux sans visage de Georges Franju (1959)

Fantomas

d’André Hunebelle

(1964)

Barbarella 

de Roger Vadim 

(1968)

Je t’aime je t’aime d’Alain Resnais

(1968)

Hibernatus 

d’Edouard Molinaro (1969)

Peau d’âne 

de Jacques Demy 

(1970)

Traitement de choc d’Alain Jessua 

(1973)

Le Seuil du vide 

de Jean-François Davy (1974)

Le Locataire 

de Roman Polanski (1976)

Les Chiens 

d’Alain Jessua 

(1979)

La Nuit de la mort 

de Raphaël Delpard (1980)

La Mort en direct 

de Bertrand Tavernier (1980)

Malevil 

de Christian de Challonge (1980)

Possession 

d’Andrzej Zulawski (1980)

La Guerre du feu 

de Jean-Jacques Annaud (1981)

Litan 

de Jean-Pierre Mocky (1982)

Paradis 

pour tous d’Alain Jessua (1982)

Le Démon dans l’île 

de Francis Leroi 

(1983)

Le Dernier combat 

de Luc Besson 

(1983)

Le Prix du danger d’Yves Boisset 

(1983)

Kamikaze 

de Didier Grousset (1986)

Baby Blood 

d’Alain Robak 

(1988)

La Vouivre 

de Georges Wilson (1989)

Baxter 

de Jérome Boivin 

(1989)

36-15 code Père Noël 

de René Manzor 

(1990)

Delicatessen 

de Jean-Pierre Jeunet et Marc Caro (1991)

Simple mortel 

de Pierre Jolivet 

(1991)

Les Visiteurs 

de Jean-Marie Poiré (1993)

La Machine 

de François Dupeyron (1994)

La Cité des enfants perdus de Caro et Jeunet (1995)

Didier 

d’Alain Chabat 

(1997)

Trouble Every Day 

de Claire Denis 

(2001)

Le Petit Poucet 

d’Olivier Dahan 

(2001)

Astérix et Obélix : Mission Cléopâtre d’Alain Chabat (2002)

Haute tension d’Alexandre Aja 

(2003)

Ils 

de David Moreau et Xavier Palud (2005)

Silent Hill 

de Christophe Gans (2006)

À l’intérieur d’Alexandre Bustillo et Julien Maury (2007)

Eden Log 

de Franck Vestiel 

(2007)

Dorothy 

d’Agnès Merlet 

(2008)

Martyrs 

de Pascal Laugier 

(2008)

Et après 

de Gilles Bourdos 

(2008)

Frontière(s) 

de Xavier Gens 

(2008)

La Traque 

d’Antoine Blossier 

(2009)

Mutants 

de David Morley 

(2009)

Ne te retourne pas 

de Marina de Van 

(2009)

Enter the Void 

de Gaspar Noé 

(2009)

Rubber 

de Quentin Dupieux (2010)

La Comtesse 

de Julie Delpy 

(2010)

La Belle et la Bête 

de Christophe Gans (2014)

Aux yeux des vivants d’Alexandre Bustillo et Julien Maury (2014)

Horsehead 

de Romain Basset 

(2014)

Réalité 

de Quentin Dupieux (2014)

Alleluia 

de Fabrice du Welz (2014)

Grave 

de Julia Ducournau (2016)

Hostile 

de Mathieu Turi 

(2016)

Cold Skin 

de Xavier Gens 

(2017)

Santa & Cie 

d’Alain Chabat 

(2017)

Dans la brume 

de Daniel Roby 

(2018)

Ghostland 

de Pascal Laugier 

(2018)

La Nuit a dévoré le monde de Dominique Rocher (2018)

La Dernière vie de Simon de Léo Karmann (2019)

Mandibules 

de Quentin Dupieux (2020)

GOODBYE SIR SEAN CONNERY

L'un des plus grands acteurs de tous les temps vient de nous quitter à l'âge vénérable de 90 ans.

PUBLIÉ LE 31 OCTOBRE 2020

Bien sûr, il fut le premier James Bond du cinéma – le seul, le vrai, l’unique pour beaucoup de fans de la première heure. Le smoking lui seyait comme à personne, son sourire ravageur et son regard sombre firent chavirer bien des cœurs. Le temps de sept films, il fut l’incarnation idéale de l’agent 007 imaginé par Ian Fleming. Mais il n’était encore qu’à l’aube d’une carrière jonchée de rôles magnifiques. Beaucoup de comédiens se seraient contentés d’inscrire le commander Bond sur leur CV. Pas lui. Entre deux missions au service secret de Sa Majesté, il tournait déjà Pas de printemps pour Marnie pour Alfred Hitchcock, La Colline des hommes perdus pour Sidney Lumet, L’Homme à la tête fêlée pour Irvin Kershner. Une fois démobilisé de ses fonctions fictives au sein du MI-6, il assuma un tout nouveau look sans se départir des yeux pétillants qui éclaireront son visage jusqu’à la fin. L’Homme qui voulut être roi, Le Lion et le vent, La Rose et la flèche, Le Nom de la Rose, A la poursuite d’Octobre Rouge, Les Incorruptibles, Robin des Bois prince des voleurs… Comment citer tous les personnages mythiques auxquels il donna corps ? Contentons-nous de ceux qui se rattachent au genre fantastique : Zed dans Zardoz, Paul Bradley dans Meteor, le lieutenant O’Neill dans Outland, le roi Agamemnon dans Bandits Bandits, Juan Sanchez Villa-Lobos Ramirez dans Highlander, Henry Jones Sr. dans Indiana Jones et la dernière croisade, Draco dans Cœur de dragon, Sir August de Wynter dans Chapeau melon et bottes de cuir, Allan Quatermain dans La Ligue des gentlemen extraordinaires… Sean Connery eut une vie bien remplie, une carrière sublime, une popularité jamais démentie. Il nous a quittés comme il vécut : digne, beau et royal.



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FILMS FANTASTIQUES : VOS FAVORIS

Horreur, science-fiction, fantastique : quels sont vos films favoris ? Voici les résultats du vote.

PUBLIÉ LE 17 OCTOBRE 2020

Comment choisir un seul film dans les catégories horreur, science-fiction et fantastique ? Et comment savoir précisément à quelle catégorie vos films favoris se rapportent, quand les genres ont tendance à s’entrecroiser et à fusionner ? L’exercice était difficile, mais vous avez été très nombreux à vous prêter au jeu. Voici donc les résultats du grand vote organisé sur la page Facebook du site

Votre film d'horreur préféré

C’est Shining de Stanley Kubrick qui est sorti vainqueur de ce match au sommet. Mais la compétition fut ardue et les scores serrés. The Thing de John Carpenter et L’Exorciste de William Friedkin arrivaient juste derrière, ex-aequos. En troisième position, nous trouvons l’incontournable Zombie de George A. Romero. Puis ce sont dans l’ordre La Nuit des masques de John Carpenter, Massacre à la tronçonneuse de Tobe Hooper et Suspiria de Dario Argento. Un peu plus loin dans le classement, cinq films se retrouvent à égalité : Les Frissons de l’angoisse de Dario Argento, La Mouche de David Cronenberg, Evil Dead de Sam Raimi, Bad Taste de Peter Jackson et Les Griffes de la nuit de Wes Craven. La plupart des grands maîtres du genre sont donc cités, et deux d’entre eux le sont deux fois : Carpenter et Argento. On note aussi que la période principalement évoquée oscille entre les années 70 et les années 80.

Votre film de science-fiction préféré

Impossibles à départager, Blade Runner de Ridley Scott et 2001 l’odyssée de l’espace de Stanley Kubrick sont en tête du palmarès, cités exactement le même nombre de fois. Ce qui fait de Kubrick un double champion de ce grand vote. Pour l’anecdote, ces deux films ont un point commun : leurs effets visuels ont été supervisés par le même homme, en l’occurence Douglas Trumbull. En troisième position arrive un autre film de Ridley Scott, Alien. Puis est citée la saga Star Wars comme une seule entité, au sein de laquelle les titres les plus mentionnés sont L’Empire contre-attaque et Le Retour du Jedi. Puis viennent ex-aequo Terminator 2 de James Cameron, Interstellar de Christopher Nolan et Rencontres du troisième type de Steven Spielberg, suivis de près par Aliens de James Cameron. Les cinq suivants, cités autant de fois, sont Planète Interdite de Fred McLeod Wilcox, Dune de David Lynch, La Planète des singes de Frankin J. Schaffner, New York 1997 de John Carpenter et L’Invasion des profanateurs de sépultures de Don Siegel. En terme de période, ce classement brasse plus large que celui des films d’horreur, puisqu’il s’étend des années 50 aux années 2010.

Votre film fantastique préféré

C’est la saga du Seigneur des Anneaux de Peter Jackson qui remporte tous les suffrages, et plus particulièrement Le Retour du Roi. Le Labyrinthe de Pan de Guillermo del Toro arrive en seconde position. Puis c’est un match très serré pour la troisième position, puisque neuf films sont cités autant de fois : L’Homme qui rétrécit de Jack Arnold, Entretien avec un vampire de Neil Jordan, Excalibur de John Boorman, L’Histoire sans fin de Wolfgang Petersen, La Malédiction de Richard Donner, Edward aux mains d’argent de Tim Burton, L’Echelle de Jacob d’Adrian Lyne, King Kong de Ernest B. Schoedsack et Merian C. Cooper et Gremlins de Joe Dante. On remarque que cette dernière catégorie n’est pas simple à classifier. Nous pourrions par exemple avoir plutôt tendance à ranger L’Homme qui rétrécit dans la catégorie science-fiction et La Malédiction et L’Echelle de Jacob du côté des films d’horreur. On constate également que ce classement remonte encore plus loin dans le temps, puisque le film le plus ancien cité date des années trente.

 

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