

Aujourd’hui, il est rare qu’un specialiste des d’effets spéciaux, quel que soit le domaine dans lequel il exerce, n’avoue pas avoir été influencé par les films de Ray Harryhausen. Nombreux sont ceux qui ont découvert les aventures de Sinbad et Jason sur le petit ou le grand écran alors qu’ils étaient encore enfants, qui ont rêvé à leur tour de pratiquer ce genre de tours de magie, et qui sont devenus les piliers de l’industrie des effets spéciaux. En poursuivant et en popularisant les travaux de Willis O’Brien, Harryhausen a littéralement créé une forme d’expression à part entière. De toute évidence, il représente le « chaînon manquant » entre King Kong et Star Wars. C’est lui qui, sans s’en douter, a assuré la transition entre les effets spéciaux de l’ancienne génération et ceux de la nouvelle. Le grand public ne connaît généralement pas Ray Harryhausen, même si beaucoup, sans le savoir, lui doivent quelques-uns de leurs rêves les plus fantastiques. Mais pour une grande partie des professionnels du cinéma, il suffit de prononcer ce nom étrange aux tonalités germanisantes pour que les sourires nostalgiques s’esquissent, pour que les regards sérieux retrouvent l’innocence des yeux d’enfants, et pour qu’une cohorte d’images merveilleuses, surréalistes et inoubliables envahissent les mémoires soudain rajeunies.
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1949: Monsieur Joe d’Ernest B. Schoedsack
1953: Le Monstre des temps perdus d’Eugène Lourié
1955: Le Monstre vient de la mer de Robert Gordon


1956: Le Monde des animaux d’Irwin Allen
1956: Les Soucoupes volantes attaquent de Fred F. Sears
1957: A des millions de kilomètres de la Terre de Nathan Juran
1958: Le 7ème voyage de Sinbad de Nathan Juran
1960: Les Voyages de Gulliver de Jack Sher
1961: L’Île mystérieuse de Cy Endfield
1963: Jason et les Argonautes de Don Chaffey
1964: Les Premiers hommes dans la Lune de Nathan Juran
1966: Un million d’années avant JC de Don Chaffey
1969: La Vallée de Gwangi de James O’Connolly
1973: Le Voyage fantastique de Sinbad de Gordon Hessler
1977: Sinbad et l’œil du tigre de Sam Wanamaker