80 FILMS FANTASTIQUES FRANÇAIS À (RE)DÉCOUVRIR

Non : la France et le cinéma fantastique ne sont pas incompatibles. La preuve en 80 films !

PUBLIÉ LE 5 DÉCEMBRE 2020

Pourquoi la France est-elle si inconfortable avec le cinéma fantastique et ses praticiens ? Pourquoi la terre natale de Georges Méliès et Jean Cocteau s’échine-t-elle à rejeter avec mépris le genre cinématographique dont elle fut le berceau ? Ce mystère est d’autant plus insondable qu’il n’en fut pas toujours ainsi. Au début du siècle, le public du monde entier s’extasiait face aux voyages extraordinaires et aux mille merveilles mises en scènes par le magicien Méliès. Dans les années 30, Luis Buñuel osait filmer L’Âge d’or, Cocteau signait Le Sang d’un poète, Julien Duvivier ressuscitait Le Golem. Sous l’occupation, la France produisait La Charrette fantôme, Les Visiteurs du soir, La Main du diable, et plus tard La Belle et la Bête, Orphée et La Beauté du diable. Même les années 50 déclinantes nous offraient encore quelques classiques du genre comme Les Yeux sans visage de Georges Franju ou Le Testament du docteur Cordelier de Jean Renoir. Ce n’étaient pas là les tentatives isolées de quelques réalisateurs indépendants désireux de s’inscrire en marge des institutions, mais un cinéma prestigieux, reconnu et établi. Que s’est-il donc passé à l’aube des années 60 ?

 

Nombreux sont ceux qui associent le déclin inexorable du cinéma fantastique français à l’émergence de la Nouvelle Vague, plus propice au réalisme brut, à la comédie de mœurs et à l’étude sociale qu’à la fantasmagorie et à l’imaginaire. C’est sans doute en partie vrai. Mais les choses ne sont pas si simples. Après tout, François Truffaut, Jean-Luc Godard, Alain Resnais ou Claude Chabrol, quelques-unes des figures emblématiques de ce mouvement générationnel, étaient eux-mêmes des amateurs de fantasy et de science-fiction, au point qu’ils s’y essayèrent tous au moins une fois, comme en témoignent Fahrenheit 451, Alphaville, Je t’aime je t’aime ou Alice ou la dernière fugue. D’autres vont chercher beaucoup plus en amont les raisons de la mort annoncée du cinéma fantastique en France, accusant le retour des penchants rationalistes de notre belle nation, hérités des pensées philosophiques cartésiennes du fameux « Discours de la Méthode ». Peut-être. Mais le fief de René Descartes est aussi celui de Jules Verne, Guy de Maupassant, Théophile Gautier et René Barjavel. Cette théorie ne tient donc qu’à un fil un peu ténu.

 

Quelles que soient les raisons de ce soudain déni, il semble être devenu incongru, voire inconvenant, de réaliser des films fantastiques dans notre pays. Comme si la dure réalité se suffisait à elle-même. Comme si le rêve et l’imaginaire n’avaient plus droit de cité au sein d’un Septième Art devenu intouchable sous le sceau de cinéphiles agissant comme des « gardiens du temple » obtus et inflexibles. Comme s’il fallait laisser ces enfantillages aux réalisateurs américains, bien plus immatures et naïfs que nos fiers représentants de l’exception culturelle. Bien sûr, il y eut des exceptions, et il y en a toujours. Il y eut même quelques succès notables. Mais toutes ces incursions, si nombreuses soient-elles, restent marginales. Dans le meilleur des cas, les institutions respectables sont prêtes à les accepter à condition de ne pas les considérer comme de simples films fantastiques mais des œuvres aux ambitions plus larges. Le fantastique tout court serait-il trop réducteur, trop anecdotique, trop vulgaire ? Dans un tel contexte, l’éclosion de talents atypiques ou hors norme semble difficile. Voilà pourquoi il semble nécessaire de souligner toutes ces merveilleuses « anomalies » qui jonchent le paysage cinématographique français. 

 

Horreur, fantasy, science-fiction, mélange des genres, confusion des styles, voici une sélection variée – mais subjective, forcément – de ce que notre pays a produit de plus mémorable dans le domaine du cinéma fantastique, des origines à nos jours.

Cliquez sur les posters pour accéder aux chroniques des films

Le Voyage dans la Lune de Georges Méliès (1902)

À la conquête du Pôle de Georges Méliès (1912)

L’Atlantide

de Jacques Feyder (1921)

La Cité foudroyée 

de Luitz-Morat

(1924)

La Chute de la maison Usher

de Jean Epstein (1928)

Le Golem

de Julien Duvivier

(1936)

La Charrette fantôme 

de Julien Duvivier

(1939)

Les Visiteurs du soir 

de Marcel Carné

(1942)

La Main du diable

de Maurice Tourneur (1943)

La Belle et la Bête 

de Jean Cocteau

(1946)

Sylvie et le fantôme 

de Claude Autant-Lara (1946)

La Beauté du diable 

de René Clair

(1949)

Orphée

de Jean Cocteau

(1950)

Garou-Garou,

le Passe-muraille

de Jean Boyer (1950)

Juliette

ou la clé des songes

de Marcel Carné (1951)

Les Diaboliques

de Henri-Georges Clouzot (1955)

Le Testament du docteur Cordelier

de Jean Renoir (1959)

Les Yeux sans visage de Georges Franju (1959)

Fantomas

d’André Hunebelle

(1964)

Barbarella 

de Roger Vadim 

(1968)

Je t’aime je t’aime d’Alain Resnais

(1968)

Hibernatus 

d’Edouard Molinaro (1969)

Peau d’âne 

de Jacques Demy 

(1970)

Traitement de choc d’Alain Jessua 

(1973)

Le Seuil du vide 

de Jean-François Davy (1974)

Le Locataire 

de Roman Polanski (1976)

Les Chiens 

d’Alain Jessua 

(1979)

La Nuit de la mort 

de Raphaël Delpard (1980)

La Mort en direct 

de Bertrand Tavernier (1980)

Malevil 

de Christian de Challonge (1980)

Possession 

d’Andrzej Zulawski (1980)

La Guerre du feu 

de Jean-Jacques Annaud (1981)

Litan 

de Jean-Pierre Mocky (1982)

Paradis 

pour tous d’Alain Jessua (1982)

Le Démon dans l’île 

de Francis Leroi 

(1983)

Le Dernier combat 

de Luc Besson 

(1983)

Le Prix du danger d’Yves Boisset 

(1983)

Kamikaze 

de Didier Grousset (1986)

Baby Blood 

d’Alain Robak 

(1988)

La Vouivre 

de Georges Wilson (1989)

Baxter 

de Jérome Boivin 

(1989)

36-15 code Père Noël 

de René Manzor 

(1990)

Delicatessen 

de Jean-Pierre Jeunet et Marc Caro (1991)

Simple mortel 

de Pierre Jolivet 

(1991)

Les Visiteurs 

de Jean-Marie Poiré (1993)

La Machine 

de François Dupeyron (1994)

La Cité des enfants perdus de Caro et Jeunet (1995)

Didier 

d’Alain Chabat 

(1997)

Trouble Every Day 

de Claire Denis 

(2001)

Le Petit Poucet 

d’Olivier Dahan 

(2001)

Astérix et Obélix : Mission Cléopâtre d’Alain Chabat (2002)

Haute tension d’Alexandre Aja 

(2003)

Ils 

de David Moreau et Xavier Palud (2005)

Silent Hill 

de Christophe Gans (2006)

À l’intérieur d’Alexandre Bustillo et Julien Maury (2007)

Eden Log 

de Franck Vestiel 

(2007)

Dorothy 

d’Agnès Merlet 

(2008)

Martyrs 

de Pascal Laugier 

(2008)

Et après 

de Gilles Bourdos 

(2008)

Frontière(s) 

de Xavier Gens 

(2008)

La Traque 

d’Antoine Blossier 

(2009)

Mutants 

de David Morley 

(2009)

Ne te retourne pas 

de Marina de Van 

(2009)

Enter the Void 

de Gaspar Noé 

(2009)

Rubber 

de Quentin Dupieux (2010)

La Comtesse 

de Julie Delpy 

(2010)

La Belle et la Bête 

de Christophe Gans (2014)

Aux yeux des vivants d’Alexandre Bustillo et Julien Maury (2014)

Horsehead 

de Romain Basset 

(2014)

Réalité 

de Quentin Dupieux (2014)

Alleluia 

de Fabrice du Welz (2014)

Grave 

de Julia Ducournau (2016)

Hostile 

de Mathieu Turi 

(2016)

Cold Skin 

de Xavier Gens 

(2017)

Santa & Cie 

d’Alain Chabat 

(2017)

Dans la brume 

de Daniel Roby 

(2018)

Ghostland 

de Pascal Laugier 

(2018)

La Nuit a dévoré le monde de Dominique Rocher (2018)

La Dernière vie de Simon de Léo Karmann (2019)

Mandibules 

de Quentin Dupieux (2020)

GOODBYE SIR SEAN CONNERY

L'un des plus grands acteurs de tous les temps vient de nous quitter à l'âge vénérable de 90 ans.

PUBLIÉ LE 31 OCTOBRE 2020

Bien sûr, il fut le premier James Bond du cinéma – le seul, le vrai, l’unique pour beaucoup de fans de la première heure. Le smoking lui seyait comme à personne, son sourire ravageur et son regard sombre firent chavirer bien des cœurs. Le temps de sept films, il fut l’incarnation idéale de l’agent 007 imaginé par Ian Fleming. Mais il n’était encore qu’à l’aube d’une carrière jonchée de rôles magnifiques. Beaucoup de comédiens se seraient contentés d’inscrire le commander Bond sur leur CV. Pas lui. Entre deux missions au service secret de Sa Majesté, il tournait déjà Pas de printemps pour Marnie pour Alfred Hitchcock, La Colline des hommes perdus pour Sidney Lumet, L’Homme à la tête fêlée pour Irvin Kershner. Une fois démobilisé de ses fonctions fictives au sein du MI-6, il assuma un tout nouveau look sans se départir des yeux pétillants qui éclaireront son visage jusqu’à la fin. L’Homme qui voulut être roi, Le Lion et le vent, La Rose et la flèche, Le Nom de la Rose, A la poursuite d’Octobre Rouge, Les Incorruptibles, Robin des Bois prince des voleurs… Comment citer tous les personnages mythiques auxquels il donna corps ? Contentons-nous de ceux qui se rattachent au genre fantastique : Zed dans Zardoz, Paul Bradley dans Meteor, le lieutenant O’Neill dans Outland, le roi Agamemnon dans Bandits Bandits, Juan Sanchez Villa-Lobos Ramirez dans Highlander, Henry Jones Sr. dans Indiana Jones et la dernière croisade, Draco dans Cœur de dragon, Sir August de Wynter dans Chapeau melon et bottes de cuir, Allan Quatermain dans La Ligue des gentlemen extraordinaires… Sean Connery eut une vie bien remplie, une carrière sublime, une popularité jamais démentie. Il nous a quittés comme il vécut : digne, beau et royal.



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FILMS FANTASTIQUES : VOS FAVORIS

Horreur, science-fiction, fantastique : quels sont vos films favoris ? Voici les résultats du vote.

PUBLIÉ LE 17 OCTOBRE 2020

Comment choisir un seul film dans les catégories horreur, science-fiction et fantastique ? Et comment savoir précisément à quelle catégorie vos films favoris se rapportent, quand les genres ont tendance à s’entrecroiser et à fusionner ? L’exercice était difficile, mais vous avez été très nombreux à vous prêter au jeu. Voici donc les résultats du grand vote organisé sur la page Facebook du site

Votre film d'horreur préféré

C’est Shining de Stanley Kubrick qui est sorti vainqueur de ce match au sommet. Mais la compétition fut ardue et les scores serrés. The Thing de John Carpenter et L’Exorciste de William Friedkin arrivaient juste derrière, ex-aequos. En troisième position, nous trouvons l’incontournable Zombie de George A. Romero. Puis ce sont dans l’ordre La Nuit des masques de John Carpenter, Massacre à la tronçonneuse de Tobe Hooper et Suspiria de Dario Argento. Un peu plus loin dans le classement, cinq films se retrouvent à égalité : Les Frissons de l’angoisse de Dario Argento, La Mouche de David Cronenberg, Evil Dead de Sam Raimi, Bad Taste de Peter Jackson et Les Griffes de la nuit de Wes Craven. La plupart des grands maîtres du genre sont donc cités, et deux d’entre eux le sont deux fois : Carpenter et Argento. On note aussi que la période principalement évoquée oscille entre les années 70 et les années 80.

Votre film de science-fiction préféré

Impossibles à départager, Blade Runner de Ridley Scott et 2001 l’odyssée de l’espace de Stanley Kubrick sont en tête du palmarès, cités exactement le même nombre de fois. Ce qui fait de Kubrick un double champion de ce grand vote. Pour l’anecdote, ces deux films ont un point commun : leurs effets visuels ont été supervisés par le même homme, en l’occurence Douglas Trumbull. En troisième position arrive un autre film de Ridley Scott, Alien. Puis est citée la saga Star Wars comme une seule entité, au sein de laquelle les titres les plus mentionnés sont L’Empire contre-attaque et Le Retour du Jedi. Puis viennent ex-aequo Terminator 2 de James Cameron, Interstellar de Christopher Nolan et Rencontres du troisième type de Steven Spielberg, suivis de près par Aliens de James Cameron. Les cinq suivants, cités autant de fois, sont Planète Interdite de Fred McLeod Wilcox, Dune de David Lynch, La Planète des singes de Frankin J. Schaffner, New York 1997 de John Carpenter et L’Invasion des profanateurs de sépultures de Don Siegel. En terme de période, ce classement brasse plus large que celui des films d’horreur, puisqu’il s’étend des années 50 aux années 2010.

Votre film fantastique préféré

C’est la saga du Seigneur des Anneaux de Peter Jackson qui remporte tous les suffrages, et plus particulièrement Le Retour du Roi. Le Labyrinthe de Pan de Guillermo del Toro arrive en seconde position. Puis c’est un match très serré pour la troisième position, puisque neuf films sont cités autant de fois : L’Homme qui rétrécit de Jack Arnold, Entretien avec un vampire de Neil Jordan, Excalibur de John Boorman, L’Histoire sans fin de Wolfgang Petersen, La Malédiction de Richard Donner, Edward aux mains d’argent de Tim Burton, L’Echelle de Jacob d’Adrian Lyne, King Kong de Ernest B. Schoedsack et Merian C. Cooper et Gremlins de Joe Dante. On remarque que cette dernière catégorie n’est pas simple à classifier. Nous pourrions par exemple avoir plutôt tendance à ranger L’Homme qui rétrécit dans la catégorie science-fiction et La Malédiction et L’Echelle de Jacob du côté des films d’horreur. On constate également que ce classement remonte encore plus loin dans le temps, puisque le film le plus ancien cité date des années trente.

 

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HULK ET IRON MAN : DES BLU-RAY 4K À GAGNER !

Les deux films fondateurs du Marvel Cinematic Universe ressortent dans des éditions collector Blu-Ray 4K et Ultra HD le 18 novembre…

PUBLIÉ LE 15 OCTOBRE 2020

L’Incroyable Hulk de Louis Leterrier et Iron Man de Jon Favreau, les deux premières pierres de l’édifice Avengers, ont droit à une ressortie événementielle orchestrée par M6 Vidéo. Ces nouvelles copies reliftées sont agrémentées de bonus titanesques : scènes alternatives, making of, planches animées, animatics, interviews, coups de zoom sur les effets spéciaux, livrets inédits… La bonne nouvelle, c’est que votre Encyclopédie du Cinéma Fantastique préférée vous propose de gagner des coffrets collector de ces deux films super-héroïques ! Comment faire ? Répondez aux cinq questions suivantes via le formulaire de contact qui se trouve en bas du site. Les trois premiers vainqueurs auront droit gagneront un Blu-Ray 4K de L’Incroyable Hulk et de Iron Man.

 

Question 1 :

Hulk est vert, tout le monde le sait. Mais les premiers essais furent réalisés avec une autre couleur. Laquelle ?

 

Question 2 :

Qui fut le premier dessinateur chargé de concevoir le design de Iron Man ?

 

Question 3 :

Quel est l’atelier d’effets spéciaux qui a conçu les armures d’Iron Man dans le film de Jon Fraveau ?

 

Question 4 :

Qui incarne Emil Blansky dans L’Incroyable Hulk ?

 

Question 5 :

Qui fut le premier dessinateur chargé d’illustrer les histoires de Hulk ?

 

A vous la parole !

 



Les articles ci-dessous vous donneront des indices :

 

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RAHAN ENFIN AU CINÉMA ?

Après la tentative avortée de Christophe Gans en 2004, Rahan semble vouloir revenir sur les écrans sous la direction de Michaël Youn

PUBLIÉ LE 9 OCTOBRE 2020

Rahan au cinéma, c’est un peu l’Arlésienne. La bande-dessinée culte de Roger Lécureux et André Chéret, que plusieurs générations ont découverte dans les pages du magazine « Pif Gadget », possède pourtant un potentiel filmique énorme, quelque part à mi-chemin entre La Guerre du feu et Un Million d’années avant JC. Depuis sa naissance en 1969, le « fils des âges farouches » côtoie en effet des hommes préhistoriques, des animaux féroces, des dinosaures plus ou moins fantaisistes et des jolies filles en peaux de bête dans une préhistoire uchronique délicieusement pulp. En 2004, Christophe Gans préparait activement une adaptation « live » des aventures de ce héros antédiluvien, mais après des années de travail le projet tomba à l’eau, principalement à cause de la frilosité des chaînes de télévision française et des investisseurs. Rahan fit l’objet de deux séries animées, mais un long-métrage en prises de vues réelles restait à faire. Contre toute attente, il semblerait que Michaël Youn ait hérité du bébé. C’est en tout cas ce qu’a annoncé la société de production Monkey Pack. L’ancien animateur du Morning Live, star de la Beuze et d’Izonogoud, réalisateur de Fatal, Vive la France et Divorce Club, est-il vraiment taillé pour une telle aventure ? Le fier Tarzan préhistorique à la blonde crinière ne risque-t-il pas de se muer en caricature burlesque émule des Cro-Magnons de RRRrrrr ? Alors que toutes les conjectures – même les plus alarmantes – sont permises, quelques noms commencent à circuler du côté du casting, notamment celui d’Arnaud Ducret, dont la filmographie n’incite pas pour l’instant à un grand enthousiasme (Les Profs, Adopte un veufGaston Lagaffe). Attendons donc de voir à quel sauce risque d’être mangé le fils de Crao…

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JAMES BOND : VOTRE CLASSEMENT

Voici le résultat d'un sondage effectué via Facebook pour déterminer quels étaient les films préférés des Bondophiles, toutes générations confondues.

PUBLIÉ LE 1er OCTOBRE 2020

La classe un peu brutale de Sean Connery ou le flegme détaché de Roger Moore ? Le premier degré réaliste de Timothy Dalton ou le charme désinvolte de Pierce Brosnan ? La parenthèse décomplexée de George Lazenby ou l’intensité brute de Daniel Craig ? Comme toujours, chaque James Bond a ses adeptes et ses détracteurs, ses chouchous et ses bêtes noires. Mais d’une manière générale, les fans de l’agent 007 ont tendance à trouver des attraits à chacun de ses interprètes. Quant aux films, c’est souvent une question d’affect et de génération. Voici donc, sur la base des résultats du vote effectué sur Facebook, vos 6 James Bond préférés, et les 6 que vous aimez le moins.

Vos 6 James Bond préférés

Les 6 James Bond que vous aimez le moins

 

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QUAND LES SÉQUELLES SURPASSENT LEUR MODÈLE

Le principe de la séquelle est profondément implanté dans le système hollywoodien, chaque studio rêvant de créer ses franchises. La motivation est donc majoritairement comptable. Pourtant, il arrive que les séquelles soient plus réussies que leur modèle…

PUBLIÉ LE 27 SEPTEMBRE 2020

Un film qui a du succès génère presque automatiquement une séquelle. C’est quasi mathématique. La démarche qui préside à la mise en chantier d’une suite étant bien plus commerciale qu’artistique, le résultat est rarement convainquant. L’équation mécanique qui génère la majorité des séquelles consiste à imiter le premier opus, à tenter de retrouver tous les ingrédients de la recette de son succès tout en jouant la carte de la surenchère. Mais parfois, en de rares occasions, l’épisode 2 réussit à surpasser l’épisode 1. Sans rien ôter aux qualités du film original, ces suites d’exception parviennent à enrichir le matériau premier, à prolonger ses thématiques, à surprendre et rebondir, voire offrir une vision différente de l’opus précédent qui le revalorise. Voici 18 exemples parfaitement subjectifs (et donc soumis à discussions, bien sûr) de séquelles souvent jugées supérieures à leurs modèles. Le débat est ouvert !

 

 

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QUAND LES REMAKES DÉPASSENT LEUR MODÈLE

Encore un remake ! Cette exclamation exaspérée résonne régulièrement à l'annonce de la nouvelle version d'un classique du genre. Mais parfois, l'élève dépasse le maître…

PUBLIÉ LE 23 SEPTEMBRE 2020

On a coutume de dire que les remakes de films fantastiques sont la plupart du temps des aberrations superflues et sans saveur s’avérant au mieux inutiles, au pire insultantes pour les œuvres dont ils s’inspirent. C’est souvent vrai. Mais pour tempérer un peu ce sentiment, il faut reconnaître qu’au fil de l’histoire du cinéma fantastique, quelques remakes miraculés ont réussi l’exploit non seulement d’égaler leurs modèles mais aussi de les surpasser, grâce au style et à la personnalité des réalisateurs s’emparant de scénarios déjà éprouvés pour les réinventer sous un jour nouveau. Parmi ces films d’exception, voici une sélection – subjective, comme toujours – de 9 remakes de très haut niveau.

Le Voleur de Bagdad réalisé par Raoul Walsh en 1924 et incarné par Douglas Fairbanks était déjà une petite merveille. Mais son remake de 1940, co-réalisé par six cinéastes rivalisant de talent, est devenu la référence absolue en matière de conte des mille et une nuits

 

En 1940, Hal Roach et son fils réalisaient Tumak fils de la jungle, un soap opera préhistorique avec des cro-mignonnes permanentées et des lézards déguisés en dinosaures. On préfèrera largement le remake produit en 1966 par la Hammer avec une Raquel Welch en peau de bête ultra-sexy et de somptueux dinosaures animés par Ray Harryhausen.

 

Warren Beatty, des deux côtés de la caméra, s’empare en 1978 du scénario du Défunt Récalcitrant et le modernise pour le transformer en irrésistible Le Ciel peut attendre dans lequel un sportif mort trop tôt part en quête d’un nouveau corps pour pouvoir regagner la Terre.

 

The Thing de John Carpenter est un chef d’œuvre absolu et incontesté du cinéma d’horreur et de science-fiction, éclipsant par ses nombreuses fulgurances le classique La Chose d’un autre monde de Howard Hawks dont il s’inspire.

 

Très surestimé, La Petite Boutique des Horreurs de Roger Corman est surtout remarquable par son idée de départ étonnante et le fait qu’il ait été tourné en deux jours seulement. Le remake de Frank Oz porte ce concept aux nues, le transformant en comédie musicale déjantée parée d’un casting irrésistible et d’effets spéciaux spectaculaires.

 

La Mouche Noire de Kurt Neuman était un conte de science-fiction novateur et effrayant ayant marqué les mémoires. David Cronenberg dynamite ce scénario pour le muer en chef d’œuvre absolu, une histoire d’amour désespérée dans laquelle la monstruosité devient métaphore de la maladie et de la dégénérescence.

 

Parabole à peine déguisée du communisme, le redoutable blob qui attaquait Steve McQueen en 1958 dans Danger Planétaire contre-attaque dans un remake réjouissant, drôle et ultra-gore, réalisé trente ans plus tard par un Chuck Russell en très grande forme.

Certes, L’Attaque de la femme de 50 pieds, avec Daryl Hannah, est loin d’être un chef d’œuvre. Mais il est largement plus réjouissant que le redoutable nanar réalisé en 1958 par Nathan Juran et qui ne vaut que pour sa magnifique affiche entrée dans la légende.

 

Le lyrique Rencontre avec Joe Black, dans lequel s’épanouissent Brad Pitt, Anthony Hopkins et la sublime Claire Forlani, est une nouvelle version magnifique d’un petit film méconnu de Mitchell Leisen, La Mort prend es vacances, dans lequel Frederic March incarnait la Faucheuse.

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MICHAEL LONSDALE DANS LES ÉTOILES

L'immense comédien Michael Lonsdale nous a quittés le 21 septembre à l’âge de 89 ans…

PUBLIÉ LE 22 SEPTEMBRE 2020

Il est impossible de résumer la carrière de Michael Lonsdale en quelques lignes. Cet immense acteur au charisme fou, à l’élégance impeccable et à la voix délicieusement suave promena son inimitable silhouette aussi bien chez Marcel Carné que chez Steven Spielberg, en passant par Jean-Pierre Mocky, François Truffaut, René Clément, Luis Buñuel, Jean-Jacques Annaud, Louis Malle, Costa-Gavras, James Ivory ou John Frankenheimer. Difficile d’être plus éclectique ! Ce fut aussi un très grand comédien et metteur en scène de théâtre, écumant les planches dès le milieu des années 50. Les fantasticophiles lui réservent une place toute particulière pour deux rôles antithétiques et inoubliables : l’hilarant médecin pince-sans-rire d’Hibernatus d’Edouard Molinaro, et le redoutable super-vilain Hugo Drax de Moonraker de Lewis Gilbert. Il fut même le prêtre dans Le Procès d’Orson Welles, l’archange Gabriel dans Ma vie est un enfer de Josiane Balasko et le diable en personne dans Les Frères Karamazov de Marcel Bluwal. Quelle carrière !

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TOM HARDY EN JAMES BOND ?

Après les rumeurs persistantes concernant Henry Cavill et Idris Elba, Tom Hardy serait-il le véritable successeur de Daniel Craig sous le smoking de l'agent 007 ?

PUBLIÉ LE 20 SEPTEMBRE 2020

C’est une tradition solidement établie : chaque fois qu’un interprète de James Bond s’apprête à raccrocher le smoking, la machine s’emballe et les rumeurs vont bon train. Tous les acteurs britanniques (et parfois même américains, australiens ou canadiens) dont la tranche d’âge correspond à peu près à celle du personnage sont envisagés par les média en ébullition (« la déesse aux cent bouches » comme se plaisait à l’appeler ce bon vieux George Brassens). Alors que No Time to Die est toujours dans la file d’attente des sorties en salle, un nom visiblement plus crédible que les autres semble sortir du lot : Tom Hardy. Rien ne confirme encore que cet habitué des blockbusters (Mad Max Fury Road, The Dark Knight Rises, Inception, Venom) sera le successeur de Daniel Craig, mais selon « The Vulcan Reporter », qui crie allègrement au scoop, l’annonce officielle était prévue pour le mois de novembre. Mourir peut attendre ayant été décalé plusieurs fois, cette annonce serait finalement prévue pour début 2021. Info ou intox ? Nous devrions être fixés dans quelques mois…

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