Saga KING KONG

Le gorille le plus célèbre de tous les temps n’est pas inspiré d’un roman classique, contrairement à ses contemporains cinématographiques Dracula et Frankenstein, mais né de l’imagination d’un cinéaste féru d’exotisme et spécialisé dans le documentaire animalier : Merian C. Cooper. Objet de tous les fantasmes ayant redéfini à tout jamais le mythe éternel de la Belle et la Bête, King Kong est le héros d’un des plus grands films de l’histoire du cinéma fantastique. Sa descendance n’est pas aussi glorieuse, malgré quelques écarts joyeusement délirants du côté du Japon et un bel hommage énamouré de la part de Peter Jackson. Dans la liste ci-dessous ne figurent que les King Kong officiels. On n’y trouvera donc pas les imitations ou variantes telles que King Kong revient, Konga ou Queen Kong

 

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1933: King Kong d’E.B. Schoedsack et M.C. Cooper

1933: Le Fils de Kong d’E.B. Schoedsack

1962: King Kong contre Godzilla d’Inoshiro Honda

1968: King Kong s’est échappé d’Inoshiro Honda

1976: King Kong de John Guillermin

1986: King Kong 2 de John Guillermin

2005: King Kong de Peter Jackson

2017: Kong : Skull Island de Jordan Vogt-Roberts

2021: Godzilla vs. Kong d’Adam Wingard

Saga PIRANHAS

Tout a commencé comme une espèce de pied de nez, un petit film produit par Roger Corman qui cherchait simplement à profiter du succès des Dents de la Mer. Mais grâce au talent de Joe Dante, Piranhas est devenu un film culte, traînant dans son sillage sanglant de nombreuses séquelles et remakes officiels. Ce fut même l’occasion pour James Cameron de faire ses premiers pas de réalisateur !

1978: Piranhas de Joe Dante

1981: Piranhas 2 les tueurs volants de James Cameron

1995: Piranha de Scott P. Levy

2010: Piranha 3D d’Alexandre Aja

2012: Piranha 3DD de John Gulager

Saga INSIDIOUS

Et si certains individus avaient la possibilité de vivre des expériences extra-coporelles leur permettant de voyager dans une dimension parallèle, “Le Lointain”, peuplée par les âmes des défunts ? Et si certains d’entre eux voulaient en profiter pour intégrer le corps resté vacant et revenir d’outre-tombe ? Et si cet endroit était également peuplé d’entités maléfiques prêtes à tout pour hanter notre monde ? Tel est le postulat passionnant établi par Leigh Whannell et James Wan dans la saga Insidious, jouant à outrance avec les nerfs des spectateurs en convoquant leurs peurs les plus primales…

2010: Insidious de James Wan
2013: Insidious chapitre 2 de James Wan

2015: Insidious chapitre 3 de Leigh Whannell 

2018: Insidious : la dernière clé d’Adam Robitel

 

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Saga DRACULA de la Hammer

Si jusqu’en 1958 le comte Dracula était associé au visage blême de Bela Lugosi, tout changea à partir du Cauchemar de Dracula, premier opus d’une longue série produite par la Hammer. Dans le rôle titre, Christopher Lee apporte beaucoup de nouvelles composantes au personnage, en accord avec l’évolution des mœurs et de la société. Plus bestial, plus sanguinaire, plus effrayant que Lugosi, il accentue également le caractère séduisant et provocateur du comte vampire. Chaque regard envers la gent féminine est une invitation patente, et la morsure elle-même est une métaphore à peine cachée de l’acte sexuel. Absents chez Tod Browning, les crocs acérés et les yeux injectés de sang font désormais intrinsèquement partie de la panoplie du vampire. Lee incarna Dracula sept fois pour la Hammer puis deux fois à contre-emploi, respectivement dans Les Nuits de Dracula de Jess Franco et Dracula père et fils d’Edouard Molinaro. Si Les Maîtresses de Dracula, toujours produit par la Hammer, porte un titre un peu abusif (le suceur de sang, incarné cette fois par David Peel, s’appelle Meinster), Dracula lui-même réapparaîtra dans un dernier film du studio, le délirant La Légende des 7 Vampires d’Or mélangeant vampirisme et kung-fu !

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1958: Le Cauchemar de Dracula de Terence Fisher 

1960: Les Maîtresses de Dracula de Terence Fisher

1966: Dracula, Prince des Ténèbres de Terence Fisher  

1968: Dracula et les Femmes de Freddie Francis  

1969: Une Messe pour Dracula de Peter Sasdy  

1970: Les Cicatrices de Dracula de Roy William Neill   

1972: Dracula 73 

d’Alan Gibson  

1974: La Légende des 7 vampires d’or de Roy Ward Baker 

Saga COLLINE A DES YEUX

La sauvagerie et la folie criminelle seraient-elles contagieuses ? Telle est la question que nous pose Wes Craven dans La Colline a des yeux, isolant deux familles que tout oppose pour les placer dans uns situation extrême où les instincts les plus primaires sont peut-être les seuls susceptibles d’assurer la survie de chacun. Mais à quel prix ? Passionnant, ce survival brutal est le point de départ d’une petite saga redynamisée dans les années 2000 par Alexandre Aja.

1977: La Colline a des yeux 

de Wes Craven  

1985: La Colline a des yeux 2 

de Wes Craven

2006: La Colline a des yeux 

d’Alexandre Aja  

2007: La Colline a des yeux 2 

de Martin Weisz

Saga SAW

Sous l’influence du cinéma d’horreur européen, notamment les œuvres de Dario Argento et le diptyque de L’Abominable Docteur Phibes, Leigh Whannel et James Wan ont créé une surprise durable avec Saw, redéfinissant les codes du slasher et s’appuyant sur une narration en flash-backs qui multiplie les surprises et les rebondissements jusqu’à un climax en forme de coup de théâtre vertigineux. Le film eut une longue descendance s’efforçant souvent d’en retrouver les mécanismes tout en repoussant les limites des séquences d’horreur et de torture au point de participer à la popularisation d’un sous-genre très controversé : le “torture porn”.

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2004: Saw 

de James Wan

2005: Saw 2 

de Darren Lynn Bousman

2006: Saw 3 

de Darren Lynn Bousman   

2007: Saw 4 

de Darren Lynn Bousman

2008: Saw 5 

de David Hackl

2009: Saw 6 

de Kevin Greutert  

2010: Saw 3D – Chapitre final 

de Kevin Greutert

2017: Jigsaw

de Michael et Peter Spierig

2021: Spirale, l’héritage de Saw de Darren Lynn Bousman

2023: Saw X

de Kevin Greutert

Saga JURASSIC PARK

Tombé un peu en désuétude au milieu des années 70, le “film de dinosaures” a repris du poil de la bête en 1993 grâce à Steven Spielberg qui, comme chacun sait, n’a pas son pareil pour donner un second souffle à tous les genres cinématographiques qu’il aborde et à les redéfinir de fond en comble. S’appuyant sur un roman palpitant de Michael Crichton, Jurassic Park est non seulement une aventure spectaculaire décuplant les effets de suspense des Dents de la Mer mais aussi une révolution technologique définitive qui fit basculer le cinéma dans l’ère numérique. Les dinosaures ne sont désormais plus des espèces éteintes mais des créatures plus populaires que jamais…

1993: 

Jurassic Park 

de Steven Spielberg

1997: 

Le Monde Perdu – Jurassic Park de Steven Spielberg

2001: 

Jurassic Park 3 

de Joe Johnston

2015: 

Jurassic World 

de Colin Trevorrow

2018: 

Jurassic World : Fallen Kingdom 

de Juan Antonio Bayona

2022 : 

Jurassic World : le monde d’après de Colin Trevorrow

 

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Saga MALEDICTION

L’enfant du diable est le héros d’une saga terrifiante marquée par le chiffre diabolique 666 et ponctuée de scènes d’épouvante encore dans toutes les mémoires, s’appuyant sur un premier long-métrage de Richard Donner diablement efficace. Désormais, le prénom Damien est quasiment indissociable du personnage de l’antéchrist. Flash-back sur une Malédiction qui n’en finit plus de frapper nos écrans…

1976: La Malédiction de Richard Donner
1978: Damien : La Malédiction 2 de Don Taylor

1981: La Malédiction Finale de Graham Baker
1991: La Malédiction 4 : L’éveil de Jorge Montesi

2006: La Malédiction de John Moore

 

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Saga ZOMBIES de George Romero

Si les zombies sont aujourd’hui si populaires, c’est parce qu’un cinéaste indépendant eut un jour l’idée de les transformer en catalyseurs de toutes nos terreurs et de toutes nos angoisses. Cet homme s’appelle George Andrew Romero, et ses films de morts-vivants sont devenus la référence absolue du genre.


1968: La Nuit des Morts-Vivants 

de George Romero

1978: Zombie 

de George Romero

1986: Le Jour des Morts-Vivants 

de George Romero

2005: Land of the Dead 

de George Romero

2007: Diary of the Dead 

de George Romero

2009: Survival of the Dead 

de George Romero

Saga REC

En 2007, Jaume Balaguero et Paco Plaza imaginaient le faux reportage d’une chaîne télévisée espagnole se transformant en bain de sang. Immense succès international, objet de culte quasi-immédiat intégralement tourné en vidéo numérique, [Rec] devint le premier volet d’une saga mixant les thématiques du zombie et de la possession démoniaque et relançant la mode du “found footage” initiée par Cannibal Holocaust et Le Projet Blair Witch.

2007: [Rec] de Jaume Balaguero et Paco Plaza

2008: En quarantaine de John Erick Dowdle

2009: [Rec] 2 de Jaume Balaguero et Paco Plaza  

2012: [Rec] 3 : Genesis de Paco Plaza 

2014: [Rec 4] : Apocalypse de Jaume Balaguero 

 

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