Saga HIGHLANDER


C’était un film unique en son genre, écrit par un étudiant en cinéma nommé Gregory Widen, mis en forme par le spécialiste des clips Russell Mulcahy, interprété par un Français jouant un Ecossais (Christophe Lambert) et un Ecossais jouant un Espagnol (Sean Connery), mis en musique par le génie orchestral de Michael Kamen et la folie rock opératique du groupe Queen. Une œuvre qui marqua tant les années 80 de son style qu’elle en devint emblématique. Des films de la saga Highlander, il n’aurait du en rester qu’un. Mais les lois d’Hollywood sont immuables et une franchise est née. Autant être honnête : toutes les séquelles du long-métrage initial sont hautement facultatives.
Les films
Les séries live


1992-1998:
Highlander
créée par Gregory Widen


1998-1999:
L’Immortelle créée par Peter S. Davis et William N. Panzer
Saga RETOUR VERS LE FUTUR


Malgré le succès de sa comédie d’aventure A la poursuite du diamant vert, personne ne croyait à cette histoire de voyages dans le temps concoctée par Robert Zemeckis, avec la complicité de son scénariste Bob Gale. Personne sauf Steven Spielberg, qui en anticipa aussitôt le potentiel et se lança dans l’aventure. Une fois de plus, le père d’E.T. eut de l’intuition. Non content d’être un triomphe planétaire, Retour vers le futur se mua en véritable phénomène de société, entraînant dans son sillage deux séquelles et générant un culte toujours aussi vivace aujourd’hui.
Saga UNIVERSAL MONSTERS


En 1925, Le Fantôme de l’Opéra de Rupert Julian rencontre un succès inespéré. Face à cet accueil enthousiaste, les cadres du studio Universal comprennent que le fantastique et l’horreur sont des genres sur lesquels il faut désormais capitaliser. En s’appuyant sur les grands classiques de la littérature d’épouvante et sur les grands mythes universels, le studio lance donc ce qui sera communément appelé « l’âge d’or du cinéma fantastique », à travers une galerie de monstres devenus célèbres au fil d’un « Cinematic Universe » n’hésitant pas déjà à jouer pleinement la carte du crossover et spin-off, bien avant que ces mots n’entrent dans le langage courant. Ce fut aussi l’occasion de voir émerger des talents tels que Bela Lugosi, Boris Karloff, Lon Chaney Jr. et bien d’autres…
1925: Le Fantôme de l’Opéra de Rupert Julian
1931: Dracula de Tod Browning
1931: Frankenstein de James Whale
1932: La Momie de Karl Freund
1933: L’Homme invisible de James Whale
1935: La Fiancée de Frankenstein de James Whale
1936: La Fille de Dracula de Lambert Hillyer
1939: Le Fils de Frankenstein de Rowland V. Lee
1940: Le Retour de l’homme invisible de Joe May
1940: La Main de la momie de Christian Cabanne
1940: La Femme invisible de A. Edward Sutherland
1941: Le Loup-garou de George Waggner
1942: Le Spectre de Frankenstein d’Erle C. Kenton
1942: La Tombe de la momie d’Harold Young
1942: L’Homme invisible contre la gestapo d’Edwin L. Marin
1943: Le Fils de Dracula de Robert Siodmak
1943: Frankenstein rencontre le loup-garou de Roy William Neill
1943: Le Fantôme de l’Opéra d’Arthur Lubin
1944: Le Fantôme de la momie de Reginald Le Borg
1944: La Revanche de l’homme invisible de Ford Beebe
1944: La Malédiction de la momie de Leslie Goodwin
1944: La Maison de Frankenstein d’Erle C. Kenton
1945: La Maison de Dracula d’Erle C. Kenton
1948: Deux nigauds contre Frankenstein de Charles Barton
1949: Deux nigauds chez les tueurs de Charles Barton
1951: Deux nigauds contre l’homme invisible de Charles Lamont
1953: Deux nigauds contre le Dr. Jekyll et Mr. Hyde de Charles Lamont
1954: L’Etrange créature du lac noir de Jack Arnold
1955: La Revanche de la créature de Jack Arnold
1955: Deux nigauds et la momie de Charles Lamont
1956: La Créature est parmi nous de John Sherwood
Saga PUPPET MASTER


Très intéressé par l’imagerie du jouet tueur, notamment après son visionnage de La Poupée de la terreur dans lequel une figurine vaudou attaque Karen Black, le prolifique producteur Charles Band décide de s’en emparer en 1986 en produisant Dolls de Stuart Gordon, puis en déclinant le thème sous forme d’une saga mettant en scène des poupées meurtrières. Ainsi naît la franchise Puppet Master. Oubliez donc les sourires éclatants des poupées Barbie et la sympathique bonhommie des héros de Toy Story. Avec la série Puppet Master, les jouets de notre enfance deviennent des objets de terreur spécialisés dans la destruction de masse et le massacre tous azimuts.
1989: Puppet Master
de David Schmoeller
1990: Puppet Master II
de David Allen
1991: Puppet Master III : la revanche de Toulon
de David DeCoteau
1993: Puppet Master IV
de Jeff Burr
1994: Puppet Master V
de Jeff Burr
1998: Le retour des Puppet Master
de David DeCoteau
2018: Puppet Master : The Littlest Reich de Sonny Laguna et Tommy Wiklund
2022: Puppet Master: Doktor Death de Dave Parker
Saga CREEPSHOW


Passionnés par les bandes dessinées horrifiques éditées par EC Comics (« The Crypt of Terror », « The Vault of Horror », « The Haunt of Fear »), l’écrivain Stephen King et le réalisateur George Romero unissent leurs talents pour initier au début des années 80 un film à sketches qui s’en inspire largement, gorgé d’humour noir et sublimé par les maquillages spéciaux et les créatures de Tom Savini. Le phénomène Creepshow est né, entraînant dans son sillage de nombreuses imitations (dont la fameuse série Les Contes de la crypte) et des séquelles officielles conçues pour le grand et le petit écran.
1982: Creepshow de George A. Romero
1987: Creepshow 2 de Michael Gornick
2006: Creepshow 3 d’Ana Clavel et James Glenn Dudelson
Saga TROIS MÈRES


C’est en 1977, dans Suspiria, que Dario Argento pose les premiers jalons de la mythologie des « Trois Mères » : Mater Susupirorum, Mater Tenebrarum et Mater Lachrymarum, autrement dit la mère des soupirs, la mère des ténèbres et la mère des larmes. Ce trio de redoutables sorcières vit parmi nous depuis des siècles et sème terreur et destruction. Leur histoire nous serait parvenue grâce à un architecte et alchimiste, Emilio Varelli, dont Argento nous parle plus en détail dans Inferno avant de clore sa trilogie avec Mother of Tears. Cette mythologie se décline aussi en toute logique dans le remake de Suspiria.
1977: Suspiria de Dario Argento
1979: Inferno de Dario Argento
2007: Mother of Tears de Dario Argento
2018: Suspiria de Luca Guadagnino
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Saga SHARKNADO


La « sharkmania » ayant frappé les écrans avec la démocratisation des images de synthèse et l’impulsion de films tels que Peur bleue ou Megalodon, la compagnie de production The Asylum tenta la démesure avec un concept né d’une boutade : une tornade transportant des squales dans les airs pour les faire retomber sur les citoyens américains. Le succès inespéré de Sharknado, allègrement relayé par les réseaux sociaux, donna naissance à l’une des franchises les plus improbables de tous les temps.
Cliquez sur les posters
2013: Sharknado
d’Anthony C. Ferrante
2014: Sharknado 2
d’Anthony C. Ferrante
2015: Sharknado 3
d’Anthony C. Ferrante
2016: Sharknado 4
d’Anthony C. Ferrante
2017: Sharknado 5
d’Anthony C. Ferrante
2018: Sharknado 6
d’Anthony C. Ferrante
Saga DESTINATION FINALE


Le coup de génie de James Wong et Glen Morgan fut d’imaginer au début des années 2000 un film d’horreur dans lequel le tueur en série serait non pas un psychopathe masqué mais la Mort elle-même, fâchée qu’une poignée de jeunes gens aient joué un tour au destin. Résolument original et riche en possibilités de séquences à suspense éprouvantes, le concept de Destination finale se déclina à travers les épisodes inégaux d’une saga appuyant ses péripéties sur une infinité de réactions en chaîne macabres.
2000: Destination finale de James Wong
2003: Destination finale 2 de David Richard Ellis
2006: Destination finale 3 de James Wong
2009: Destination finale 4 de David Richard Ellis
2011: Destination finale 5 de Steven Quale
2025: Destination finale : Bloodlines de Zach Lipvosky et Adam B. Stein
Saga PSYCHOSE


Né dans une nouvelle de Robert Bloch portée magistralement à l’écran par Alfred Hitchcock en 1960, Norman Bates est devenu le tueur psychopathe de fiction le plus célèbre et le plus emblématique de tous les temps, dont la sanglante carrière s’est déclinée pendant presque six décennies sur le grand et le petit écran. Anthony Perkins, Henry Thomas, Vince Vaughn et Freddie Highmore lui ont prêté tour à tour leur visage…
Les films
1960: Psychose
d’Alfred Hitchcock
1983: Psychose II
de Richard Franklin
1986: Psychose III
d’Anthony Perkins
1987: Bates Motel
de Richard Rothstein
1990: Psychose IV
de Mick Garris
1998: Psycho
de Gus Van Sant
La série TV