Saga S.O.S. FANTÔMES

Au départ, c’est une petite comédie potache écrite par Dan Aykroyd et Harold Ramis avec la complicité du réalisateur Ivan Reitman. En s’adjoignant en tête de casting les services de Bill Murray, Ernie Hudson, Rick Moranis et Sigourney Weaver, les deux trublions concoctent ce qui s’apprête à devenir l’un des films les plus cultes des années 80, un mélange audacieux de fantastique débridé (gorgé d’effets spéciaux hauts de gamme et de créatures saisissantes) et d’humour décomplexé. En 1984, S.O.S. fantômes entre dans la légende, devient le plus gros succès de l’année – aux côtés de Gremlins – et lance une franchise inégale.

 

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1984: S.O.S. Fantômes 

d’Ivan Reitman

1989: S.O.S. fantômes 2

d’Ivan Reitman

 2016: S.O.S. Fantômes 

de Paul Feig

2021: S.O.S. fantômes : l’héritage de Jason Reitman

Saga GLASS

Seize ans séparent Incassable et Split, deux longs-métrages réalisés à deux époques charnière de la carrière de M. Night Shyamalan. Le premier sort dans la foulée du triomphe planétaire de Sixième sens, le second succède à plusieurs échecs commerciaux du réalisateur. Contre toute attente, ces deux films aux sujets pourtant dissemblables fusionnent au moment de l’épilogue de Split et montrent une évidente similarité dans leur approche : les super-pouvoirs et les capacités paranormales y sont abordés sous un angle hyperréaliste. C’est donc une mini-saga que crée Shyamalan, s’achevant sur un troisième acte baptisé Glass.

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2000: Incassable

de M. Night Shyamalan

2016: Split

de M. Night Shyamalan

2019: Glass

de M. Night Shyamalan

Saga BILL & TED

Au milieu des années 80, le fils du célèbre romancier de science-fiction Richard Matheson et son ami d’enfance Ed Solomon s’inspirent de sketches qu’ils jouaient au lycée pour imaginer les mésaventures de deux adolescents qui rêvent de devenir stars du rock mais savent à peine jouer de la guitare. Après maintes réécritures, les héros qu’ils imaginent deviennent Bill et Ted, incarnés par les valeurs montantes Keanu Reeves et Alex Winter. Les voilà propulsés dans un délire où s’entremêlent les voyages dans le temps, les messagers du futur, les cabines téléphoniques spatio-temporelles et des personnages historiques turbulents. Contre toute attente, la première aventure de Bill et Ted devient culte, générant une suite quasi-immédiate et une autre beaucoup plus tardive, ainsi qu’une série animée et beaucoup de produits dérivés.

Saga CRITTERS

Inspirés par le succès des Gremlins de Joe Dante, les Critters sont des créatures extraterrestres poilues et gloutonnes, dotées de bouches surdimensionnées et de crocs acérés. Après s’être échappés de leur prison intergalactique, ils atterrissent dans une petite ville d’Amérique, prêts à tout dévorer sur leur passage et poursuivis par des chasseurs de primes armés jusqu’aux dents. Très populaires, ces petits monstres ricanants sont les héros de cinq longs-métrages et d’une série TV.

 

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1986: 

Critters de Stephen Herek

1988: 

Critters 2 de Mick Garris

1991: 

Critters 3 de Kristine Peterson

1992: 

Critters 4 de Rupert Harvey

2019: Critters Attack ! de Bobby Miller

2019: Critters : A New Binge créée par Jon et Al Kaplan

Saga DÉMONS DU MAÏS

Lorsque Stephen King écrit la nouvelle “Children of the Corn”, qui sera publiée en 1978 dans le recueil “Danse Macabre” (“Night Shift”), il ne se doute pas du nombre incalculable de films qui s’en inspireront. Cette histoire courte et efficace, inspirée en partie par les écrits de H.P. Lovecraft, ne s’étend pourtant que sur quelques pages. Ce matériau limité n’empêche pas producteurs et réalisateur de s’y abreuver sans cesse, au point que “Les Démons du maïs” sera le texte de King le plus adapté à l’écran, engendrant une dizaine de longs-métrages pour les grands et les petits écrans.

1984: Horror Kid : les Démons du maïs de Fritz Kiersch

1993: Les Démons du maïs 2 : le Sacrifice Final de David Price

1995: Les Démons du maïs 3 : Les Moissons de la Terreur de James D.R. Hickox

1996: Les Enfants du maïs 4 : la Moisson de Greg Spence

1998: Les Démons du maïs 5 : La Secte des Damnés de Ethan Wiley

1999: Les Démons du maïs 6 de Kari Skogland

2001: Les Démons du maïs 7 : Révélation de Guy Magar

2009: Les Démons du maïs de Donald P. Borchers

2011: Les Enfants de l’horreur – la genèse de Joel Soisson

2018: Children of the Corn: Runaway de John Gulager

2020: Les Démons du maïs de Kurt Wimmer

Saga ROBOCOP

Robocop est né de la conjonction de plusieurs talents : l’imagination fertile des scénaristes Ed Neumeier et Michael Miner, la folle énergie du producteur Jon Davison, la vision brutale et sans concession du réalisateur Paul Verhoeven et le talent artistique infaillible des créateurs d’effets spéciaux Rob Bottin et Phil Tippett. Il en résulte une fable de science-fiction satirique, violente, drôle et désespérée à la fois, bref un objet filmique inclassable et pourtant promis immédiatement à un gigantesque succès. Le mythe se déclinera sous plusieurs formes pour le grand et le petit écran, sans jamais retrouver totalement l’étincelle magique du premier opus.

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1987: Robocop 

de Paul Verhoeven

1990: Robocop 2 

d’Irvin Kershner

1993: Robocop 3 

de Fred Dekker

1994: Robocop 

créée par Stephen Downing

2001: Robocop : directives prioritaires

créée par Julian Grant

2014: Robocop 

de Jose Padilha

Saga ILSA

C’est au milieu des années 70 qu’apparaît pour la première fois à l’écran Ilsa, une super-vilaine typique du cinéma d’exploitation de l’époque, tortionnaire au sadisme exacerbée et à la sexualité débridée. Tour à tour gardienne de camp nazi, de harem, de prison ou de goulag, la matrone psychopathe à l’opulente poitrine s’ébat dans des séries B sans garde fou où le gore éclabousse régulièrement l’écran. Objets cinématographiques douteux ou objets de culte ? Sans doute les deux à la fois. Telle est l’improbable “saga” Ilsa.

1974: Ilsa la louve des SS de Don Edmonds

1976: Ilsa, gardienne de harem de Don Edmonds

1977: Ilsa, la tigresse du goulag de Don Edmonds

1977: Ilsa la tortionnaire de Jess Franco

Saga WES CRAVEN

Il a façonné nos cauchemars, réinventé la figure du croquemitaine avec Freddy Krueger, exposé la violence brute et primale que véhiculent les plus bas instincts à travers La Dernière maison sur la gauche et La Colline a des yeux, révolutionné le slasher et le cinéma d’épouvante à l’occasion de Scream. Wes Craven nous a légué une myriade d’images fortes et inoubliables.

FILMOGRAPHIE FANTASTIQUE

1972: La Dernière maison sur la gauche

1977: La Colline a des yeux 

1978: L’Été de la peur 

1981: La Ferme de la terreur 

1982: La Créature du marais 

1984: Invitation pour l’enfer 

1984: La Colline a des yeux 2 

1985: Les Griffes de la nuit 

1985: Terreur froide 

1986: L’Amie mortelle 

1988: L’Emprise des ténèbres 

1989: Shocker 

1990: Objectif meurtre 

1991: Le Sous-sol de la peur 

1994: Freddy sort de la nuit 

1995: Un Vampire à Brooklyn 

1996: Scream 

1997: Scream 2 

2000: Scream 3 

2005: Cursed 

2010: My Soul to Take 

2011: Scream 4

Saga GAMERA

Depuis 1954, Godzilla et ses séquelles font un tabac partout dans le monde, à la grande joie du studio japonais Toho. Très envieuse de ce succès, la compagnie concurrente Daeï décide de lancer en 1964 son propre monstre géant : Gamera, la tortue antédiluvienne. Conçue au départ pour profiter du succès du dinosaure radioactif, la tortue géante a rapidement dépassé son statut de simple rivale pour se hisser au rang d’une des créatures les plus populaires du paysage cinématographique japonais.

1965: Gamera de Noriaki Yuasa

1966: Les Monstres attaquent de Shigeo Tanaka

1967: Gamera contre Gyaos de Noriaki Yuasa 

1968: Gamera contre Viras de Noriaki Yuasa

1969: Gamera contre Guiron de Noriaki Yuasa

1970: Gamera contre Jiger de Noriaki Yuasa 

1971: Gamera contre Zigra de Noriaki Yuasa

1980: Gameka et les trois Super-Women de Noriaki Yuasa

1995: Gamera: gardien de l’univers de Shusuke Kaneko

1996: Gamera : l’attaque de Légion de Shusuke Kaneko 

1999: Gamera : la revanche d’Iris de Shusuke Kaneko 

2006: Gamera l’héroïque de Ryuta Tasaki

Saga EDGAR POE PAR ROGER CORMAN

En l’espace de huit films, Roger Corman aura créé un univers cinématographique somptueux, loin des productions fauchées auxquelles il était jusqu’alors habitué, avec l’appui de la compagnie American International Pictures. Tournées en couleur et en Cinémascope entre 1960 et 1964, ses adaptations libres des écrits d’Edgar Allan Poe donnent quasiment toutes la vedette au comédien Vincent Price, adoptant les visages les plus variés pour traduire les diverses obsessions de l’auteur du “Chat noir”. Les films du cycle Poe/Corman sont depuis considéré comme des œuvres incontournables de l’épouvante des années soixante, au même titre que les longs-métrages de Mario Bava ou ceux de la Hammer.