Saga FEAR STREET

En 1989, R.L Stine, futur créateur de la saga littéraire “Chair de poule”, crée la série de livres “Fear Street”, des récits d’horreur ciblés pour un public adolescent qui s’étaleront sur 51 ouvrages et totaliseront 80 millions d’exemplaires vendus dans le monde. En 2021, la scénariste et réalisatrice Leigh Janiak se voit confier une adaptation libre de cet univers à travers une trilogie conçue initialement pour le cinéma mais finalement diffusée directement sur la plateforme Netflix. Meurtres sanglants, malédictions, invocations du diable et chasses aux sorcières sont au menu de ce triptyque qui présente la particularité de situer chacun de ses opus dans une période différente, le temps remontant du milieu des années 90 jusqu’au cœur du 17ème siècle.

2021: Fear Street partie 1 : 1994 

de Leigh Janiak

2021: Fear Street partie 2 : 1978 

de Leigh Janiak

2021: Fear Street partie 3 : 1666 

de Leigh Janiak

Saga TOXIC AVENGER

C’est en voulant mêler deux idées – les dangers de la pollution via les produits chimiques et un culte de plus en plus développé pour les salles de sport au sein de la population américaine – que Lloyd Kaufman donne naissance au Toxic Avenger, le super-héros le plus trash de l’histoire du cinéma. Ce personnage iconique et improbable entré depuis dans la culture populaire est devenu le symbole difforme et grimaçant de l’impertinente compagnie de production Troma.

1985: Toxic de Michael Herz et Lloyd Kaufman

1989: Toxic Avenger 2 de Michael Herz et Lloyd Kaufman

1989: Toxic Avenger 3 de Michael Herz et Lloyd Kaufman

2000: Citizen Toxie – Toxic Avenger 4 de Lloyd Kaufman

 

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Saga SUPERMAN

Né de l’imagination de Jerry Spiegel et Joe Shuster, Superman fait ses premiers pas dans la revue « Action Comics » en 1938 et se mue aussitôt en icône universelle. Car sous ses allures de défenseur de l’« american way of life » (surtout en pleine période de guerre mondiale), l’alter-ego rouge et bleu de Clark Kent est le descendant direct des héros et demi-dieux de la mythologie grecque, invincible à l’exception d’une exposition à la kryptonite (équivalent moderne du talon d’Achille) et victime des mêmes tourments que les pauvres mortels malgré sa force surhumaine. D’où un succès immédiat, et un prolongement rapide de ses aventures dessinées sur les petits et les grands écrans.

1951: Superman et les nains de l’enfer de Lee Sholem

1978: Superman de Richard Donner  
1980: Superman 2 de Richard Donner et Richard Lester  

1983: Superman 3 de Richard Lester

1987: Superman 4 de Sidney J. Furie
2006: Superman Returns de Bryan Singer

2013: Man of Steel de Zack Snyder
2016: Batman V Superman de Zack Snyder
2017: Justice League de Zack Snyder et Joss Whedon

2021: Zack Snyder’s Justice League de Zack Snyder

Saga JOHN CARPENTER

Cinéaste de la nuit et des grands espaces, réalisateur surdoué dont le sens du rythme et le génie du cadre ont fait de sa “patte” une signature parfaitement identifiable et maintes fois imitée, maître d’œuvre de films concepts virils et abrupts qu’il mit la plupart du temps lui-même en musique, John Carpenter est un des spécialistes les plus admirés du genre fantastique depuis ses débuts dans les années 70. Chez lui, l’horreur et la science-fiction entrent souvent en résonance avec le western et le thriller, en un cocktail unique en son genre. On ne compte plus les classiques qui jalonnent son impressionnante filmographie.

 

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Saga ALEXANDRE AJA

Alexandra Aja visite son premier plateau à l’âge de deux ans, sur le tournage du Grand pardon de son père Alexandre Arcady, dans lequel il joue même un petit rôle. Huit ans plus tard, il rencontre son meilleur ami Grégory Levasseur, qui deviendra plus tard son coscénariste et son collaborateur principal. Après le court-métrage imprégné d’humour noir Over the Rainbow, les deux cinéphiles s’attellent à leur premier long-métrage, une fable futuriste baptisée Furia. Sans doute trop ambitieux pour leurs jeunes épaules, le film passe inaperçu et les incite à se perfectionner, notamment auprès d’Alexandre Arcady pour qui ils écrivent le scénario d’Entre chiens et loups. Pendant les cinq années qui suivent, ils pratiquent intensivement la réalisation de deuxième équipe, tout en continuant à écrire. Lorsque le scénario de Haute tension est prêt, Alexandre Aja estime qu’il est temps de repasser derrière la caméra. Ce sera le point de départ d’une filmographie exemplaire…

2008: Mirrors

2013: Horns

 

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Saga GEORGE ROMERO

Au sein du cercle fermé des maestros du cinéma d’horreur, George Romero occupe une place bien à part. Son approche des monstres et de la terreur s’est toujours assortie d’une observation sans fard de la société et de ses travers. Chez lui, le cinéma est un acte politique autant qu’artistique. Au fil de son œuvre prolixe, les zombies, vampires, mutants et sorcières jouent avant tout le rôle d’éléments révélateurs craquelant le vernis d’une humanité bien ordonnée pour laisser apparaître le racisme, la misogynie, le consumérisme outrancier, le voyeurisme ou la course à l’armement. Romero n’a pourtant jamais adopté la posture sévère d’un cinéaste engagé, conservant toujours intacts son enthousiasme, sa fraîcheur et sa passion.

 

 

Filmographie fantastique

1977:

Martin

1978:

Zombie 

Saga MAD MISSION

Au tout début des années 80, les producteurs hongkongais Paul Lai, Karl Maka et Dean Shek se lancent dans une comédie policière teintée d’espionnage et de science-fiction laissant la part belle à l’acrobatique Sam Hui dans le rôle d’un voleur adepte de kung fu, de cascades et de gadgets futuristes. Le succès est tel qu’un nouvel épisode sortira régulièrement jusqu’à la fin de la décennie, sous haute influence de la saga James Bond, permettant aux talents naissants des réalisateurs Eric Tsang, Tsui Hark et Ringo Lam de se déchaîner sans retenue.

1982: Mad Mission d’Eric Tsang

1983: Mad Mission 2 d’Eric Tsang

1984: Mad Mission 3 : Our Man From Bond Street de Tsui Hark

1986: Mad Mission 4 : Rien ne sert de mourir de Ringo Lam

1989: Mad Mission 5 de Chia Liang-liu

 

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Saga DARIO ARGENTO

En poursuivant les travaux horrifico-policiers de son aîné Mario Bava, en créant de toutes pièces de nouvelles mythologies, en osant fouler des territoires filmiques jamais explorés avant lui, Dario Argento a poussé très loin ce qu’on pourrait appeler la « poésie du macabre », une démarche l’incitant à filmer les séquences d’horreur les plus intenses avec une quête permanente d’esthétisme et de beauté. Chez lui, le sang devient peinture, les cadavres se muent en bas-reliefs, les hurlements de terreur résonnent comme des opéras.

 

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Saga PIRATES DES CARAÏBES

C’est en 1967 qu’est inaugurée l’attraction “Pirates des Caraïbes” dans les parcs Disneyland, profitant des dernières avancées dans le domaine de l’audio-animatronique pour offrir aux visiteurs une traversée épique le long d’un cours d’eau parsemé de personnages étranges reprenant à leur compte l’image de la piraterie. L’idée d’en tirer un film pouvait sembler incongrue. Jerry Bruckheimer et le studio Disney tentèrent pourtant l’aventure et tirèrent le gros lot, en grande partie grâce à la prestation excessive de Johnny Depp, à l’inventicité du réalisateur Gore Verbinski et à l’intégration de très nombreux éléments fantastiques au sein d’intrigues particulièrement riches en rebondissements. Une franchise est née.

2017: Pirates des Caraïbes : la vengeance de Salazar de Joachim Ronning et Espen Sandberg

Saga AIRPORT

Inspiré d’un roman d’Arthur Hailey, Airport est le prototype du film catastrophe, le premier d’une longue série de désastres cinématographiques qui empliront les écrans dans les années 70, avec une tendance à la surenchère et aux effets spéciaux spectaculaires, combinés avec des castings impressionnants garnis de stars prestigieuses souvent en fin de carrière. Le premier film de la série, réalisé par George Seaton (dont ce sera l’avant-dernier long-métrage) sera suivi de trois séquelles officielles.

1970: Airport 

de George Seaton

1975: 747 en péril 

de Jack Smight

1977: Les Naufragés du 747 

de Jerry Jameson

1979: Airport 80 Concorde 

de David Lowell Rich