Saga DENTS DE LA MER
En 1975, un jeune réalisateur nommé Steven Spielberg adapte un roman de Peter Benchley et révolutionne à tout jamais le film d’attaques animales et le cinéma catastrophe. Malgré un tournage cauchemardesque entravé par des conditions météorologiques complexes, une logistique ingérable et un requin mécanique quasi-inutilisable, Les Dents de la mer s’impose comme un monument du genre, s’érigeant au rang de plus gros succès de l’histoire du cinéma et inventant du même coup le concept de blockbuster. Porté par un trio d’acteurs exceptionnels, une bande originale emblématique et une mise en scène millimétrée fusionnant les influences d’Alfred Hitchcock et de John Ford, un tel succès ne pouvait rester sans suite. Jeannot Szwarc, Joe Alves et Joseph Sargent lui offriront donc trois séquelles.
1975: Les Dents de la mer de Steven Spielberg
1978: Les Dents de la mer 2ème partie de Jeannot Szwarc
1983: Les Dents de la mer 3 de Joe Alves
1987: Les Dents de la mer 4 : la revanche de Joseph Sargent
Complétez votre collection
Saga JEAN ROLLIN
L’œuvre de Jean Rollin peut faire sourire par sa maladresse et son amateurisme prononcé. Il n’empêche que ce cinéaste hors norme a marqué son temps par une filmographie atypique qui s’est muée en véritable objet de culte, notamment hors de nos frontières. Son credo ? Un mariage contre-nature entre épouvante et sensualité, avec une prédilection toute particulière pour les femmes-vampires dénudées, les cimetières parisiens et les plages normandes.
2009:
Le Masque de la Méduse
Saga STEVEN SPIELBERG
Steven Spielberg a toujours été considéré comme l’un des cinéastes les plus populaires, les plus « commerciaux » et les plus « rentables » de l’histoire du 7ème Art. Pourtant, c’est aussi paradoxalement l’un de ceux dont l’œuvre est la plus personnelle et la plus intime. A chaque film, Spielberg nous dévoile les facettes de sa propre personnalité, nous communique ses frayeurs les plus profondes, nous offre en partage ses passions les plus dévorantes, nous livre ses souvenirs les plus intimes. Qu’il convoque les requins mangeurs d’homme, les visiteurs de lointaines galaxies, les vestiges archéologiques de lointaines civilisations, les dinosaures miraculeusement ressuscités ou les heures les plus sombres de l’histoire de l’humanité, Steven Spielberg raconte toujours son propre récit : celui d’un être fragile, aux liens familiaux distendus, qui lutte désespérément pour ne pas perdre le contrôle de sa vie et de son monde. Spielberg a compris que le cinéma était l’un des vecteurs d’émotion les plus universels de notre civilisation.
FILMOGRAPHIE FANTASTIQUE
1971: Duel
1972: La Chose
1975: Les Dents de la Mer
1977: Rencontres du Troisième Type
1981: Les Aventuriers de l’arche perdue
1982: E.T. l’extraterrestre
1983: La Quatrième Dimension
1984: Indiana Jones et le temple maudit
1989: Indiana Jones et la dernière croisade
1990: Always
1991: Hook ou la revanche du capitaine Crochet
1993: Jurassic Park
1997: Le Monde Perdu – Jurassic Park
2001: A.I. Intelligence Artificielle
2002: Minority Report
2005: La Guerre des Mondes
2008: Indiana Jones et le Royaume du Crâne de Cristal
2016: Le Bon Gros Géant
2018: Ready Player One
Complétez votre collection
Saga VAMPIRE, VOUS AVEZ DIT VAMPIRE ?
En 1985, le scénariste et réalisateur Tom Holland modernise et rajeunit le thème universel des vampires en créant une œuvre culte jouant avec tous les codes du mythe pour mieux les détourner. A mi-chemin entre l’horreur et la comédie, Vampire, vous avez dit vampire ? redéfinit les canons du genre, remporte un succès colossal et engendre une descendance sympathique à défaut d’être indispensable : une suite et deux remakes. Bien sûr, les aficionados restent attachés à l’original, qui réserve des rôles inoubliables à Chris Sarandon en vampire séducteur et à Roddy McDowall en vieille star du cinéma d’horreur.
1985: Vampire, vous avez dit vampire ? de Tom Holland
1988: Vampire, vous avez dit vampire ? II de Tommy Lee Wallace
2011: Fright Night de Craig Gillespie
2013: Fright Night 2 d’Eduardo Rodriguez
Complétez votre collection
Saga HIGHLANDER
C’était un film unique en son genre, écrit par un étudiant en cinéma nommé Gregory Widen, mis en forme par le spécialiste des clips Russell Mulcahy, interprété par un Français jouant un Ecossais (Christophe Lambert) et un Ecossais jouant un Espagnol (Sean Connery), mis en musique par le génie orchestral de Michael Kamen et la folie rock opératique du groupe Queen. Une œuvre qui marqua tant les années 80 de son style qu’elle en devint emblématique. Des films de la saga Highlander, il n’aurait du en rester qu’un. Mais les lois d’Hollywood sont immuables et une franchise est née. Autant être honnête : toutes les séquelles du long-métrage initial sont hautement facultatives.
Les films
Les séries live
1992-1998:
Highlander
créée par Gregory Widen
1998-1999:
L’Immortelle créée par Peter S. Davis et William N. Panzer
Saga RETOUR VERS LE FUTUR
Malgré le succès de sa comédie d’aventure A la poursuite du diamant vert, personne ne croyait à cette histoire de voyages dans le temps concoctée par Robert Zemeckis, avec la complicité de son scénariste Bob Gale. Personne sauf Steven Spielberg, qui en anticipa aussitôt le potentiel et se lança dans l’aventure. Une fois de plus, le père d’E.T. eut de l’intuition. Non content d’être un triomphe planétaire, Retour vers le futur se mua en véritable phénomène de société, entraînant dans son sillage deux séquelles et générant un culte toujours aussi vivace aujourd’hui.
Saga UNIVERSAL MONSTERS
En 1925, Le Fantôme de l’Opéra de Rupert Julian rencontre un succès inespéré. Face à cet accueil enthousiaste, les cadres du studio Universal comprennent que le fantastique et l’horreur sont des genres sur lesquels il faut désormais capitaliser. En s’appuyant sur les grands classiques de la littérature d’épouvante et sur les grands mythes universels, le studio lance donc ce qui sera communément appelé “l’âge d’or du cinéma fantastique”, à travers une galerie de monstres devenus célèbres au fil d’un “Cinematic Universe” n’hésitant pas déjà à jouer pleinement la carte du crossover et spin-off, bien avant que ces mots n’entrent dans le langage courant. Ce fut aussi l’occasion de voir émerger des talents tels que Bela Lugosi, Boris Karloff, Lon Chaney Jr. et bien d’autres…
1925: Le Fantôme de l’Opéra de Rupert Julian
1931: Dracula de Tod Browning
1931: Frankenstein de James Whale
1932: La Momie de Karl Freund
1933: L’Homme invisible de James Whale
1935: La Fiancée de Frankenstein de James Whale
1936: La Fille de Dracula de Lambert Hillyer
1939: Le Fils de Frankenstein de Rowland V. Lee
1940: Le Retour de l’homme invisible de Joe May
1940: La Main de la momie de Christian Cabanne
1940: La Femme invisible de A. Edward Sutherland
1941: Le Loup-garou de George Waggner
1942: Le Spectre de Frankenstein d’Erle C. Kenton
1942: La Tombe de la momie d’Harold Young
1942: L’Homme invisible contre la gestapo d’Edwin L. Marin
1943: Le Fils de Dracula de Robert Siodmak
1943: Frankenstein rencontre le loup-garou de Roy William Neill
1943: Le Fantôme de l’Opéra d’Arthur Lubin
1944: Le Fantôme de la momie de Reginald Le Borg
1944: La Revanche de l’homme invisible de Ford Beebe
1944: La Malédiction de la momie de Leslie Goodwin
1944: La Maison de Frankenstein d’Erle C. Kenton
1945: La Maison de Dracula d’Erle C. Kenton
1948: Deux nigauds contre Frankenstein de Charles Barton
1949: Deux nigauds chez les tueurs de Charles Barton
1951: Deux nigauds contre l’homme invisible de Charles Lamont
1953: Deux nigauds contre le Dr. Jekyll et Mr. Hyde de Charles Lamont
1954: L’Etrange créature du lac noir de Jack Arnold
1955: La Revanche de la créature de Jack Arnold
1955: Deux nigauds et la momie de Charles Lamont
1956: La Créature est parmi nous de John Sherwood
Saga PUPPET MASTER
Très intéressé par l’imagerie du jouet tueur, notamment après son visionnage de La Poupée de la terreur dans lequel une figurine vaudou attaque Karen Black, le prolifique producteur Charles Band décide de s’en emparer en 1986 en produisant Dolls de Stuart Gordon, puis en déclinant le thème sous forme d’une saga mettant en scène des poupées meurtrières. Ainsi naît la franchise Puppet Master. Oubliez donc les sourires éclatants des poupées Barbie et la sympathique bonhommie des héros de Toy Story. Avec la série Puppet Master, les jouets de notre enfance deviennent des objets de terreur spécialisés dans la destruction de masse et le massacre tous azimuts.
1989: Puppet Master
de David Schmoeller
1990: Puppet Master II
de David Allen
1991: Puppet Master III : la revanche de Toulon
de David DeCoteau
1993: Puppet Master IV
de Jeff Burr
1994: Puppet Master V
de Jeff Burr
1998: Le retour des Puppet Master
de David DeCoteau
2018: Puppet Master : The Littlest Reich de Sonny Laguna et Tommy Wiklund
2020: Blade the Iron Cross de John Lechago
2022: Puppet Master: Doktor Death de Dave Parker
Saga CREEPSHOW
Passionnés par les bandes dessinées horrifiques éditées par EC Comics (“The Crypt of Terror”, “The Vault of Horror”, “The Haunt of Fear”), l’écrivain Stephen King et le réalisateur George Romero unissent leurs talents pour initier au début des années 80 un film à sketches qui s’en inspire largement, gorgé d’humour noir et sublimé par les maquillages spéciaux et les créatures de Tom Savini. Le phénomène Creepshow est né, entraînant dans son sillage de nombreuses imitations (dont la fameuse série Les Contes de la crypte) et des séquelles officielles conçues pour le grand et le petit écran.
1982: Creepshow de George A. Romero
1987: Creepshow 2 de Michael Gornick
2006: Creepshow 3 d’Ana Clavel et James Glenn Dudelson