Saga JOHN CARPENTER

Cinéaste de la nuit et des grands espaces, réalisateur surdoué dont le sens du rythme et le génie du cadre ont fait de sa « patte » une signature parfaitement identifiable et maintes fois imitée, maître d’œuvre de films concepts virils et abrupts qu’il mit la plupart du temps lui-même en musique, John Carpenter est un des spécialistes les plus admirés du genre fantastique depuis ses débuts dans les années 70. Chez lui, l’horreur et la science-fiction entrent souvent en résonance avec le western et le thriller, en un cocktail unique en son genre. On ne compte plus les classiques qui jalonnent son impressionnante filmographie.

 

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Saga ALEXANDRE AJA

Alexandra Aja visite son premier plateau à l’âge de deux ans, sur le tournage du Grand pardon de son père Alexandre Arcady, dans lequel il joue même un petit rôle. Huit ans plus tard, il rencontre son meilleur ami Grégory Levasseur, qui deviendra plus tard son coscénariste et son collaborateur principal. Après le court-métrage imprégné d’humour noir Over the Rainbow, les deux cinéphiles s’attellent à leur premier long-métrage, une fable futuriste baptisée Furia. Sans doute trop ambitieux pour leurs jeunes épaules, le film passe inaperçu et les incite à se perfectionner, notamment auprès d’Alexandre Arcady pour qui ils écrivent le scénario d’Entre chiens et loups. Pendant les cinq années qui suivent, ils pratiquent intensivement la réalisation de deuxième équipe, tout en continuant à écrire. Lorsque le scénario de Haute tension est prêt, Alexandre Aja estime qu’il est temps de repasser derrière la caméra. Ce sera le point de départ d’une filmographie exemplaire…

2008: Mirrors

2013: Horns

 

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Saga GEORGE ROMERO

Au sein du cercle fermé des maestros du cinéma d’horreur, George Romero occupe une place bien à part. Son approche des monstres et de la terreur s’est toujours assortie d’une observation sans fard de la société et de ses travers. Chez lui, le cinéma est un acte politique autant qu’artistique. Au fil de son œuvre prolixe, les zombies, vampires, mutants et sorcières jouent avant tout le rôle d’éléments révélateurs craquelant le vernis d’une humanité bien ordonnée pour laisser apparaître le racisme, la misogynie, le consumérisme outrancier, le voyeurisme ou la course à l’armement. Romero n’a pourtant jamais adopté la posture sévère d’un cinéaste engagé, conservant toujours intacts son enthousiasme, sa fraîcheur et sa passion.

 

 

Filmographie fantastique

1977:

Martin

1978:

Zombie 

 

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Saga MAD MISSION

Au tout début des années 80, les producteurs hongkongais Paul Lai, Karl Maka et Dean Shek se lancent dans une comédie policière teintée d’espionnage et de science-fiction laissant la part belle à l’acrobatique Sam Hui dans le rôle d’un voleur adepte de kung fu, de cascades et de gadgets futuristes. Le succès est tel qu’un nouvel épisode sortira régulièrement jusqu’à la fin de la décennie, sous haute influence de la saga James Bond, permettant aux talents naissants des réalisateurs Eric Tsang, Tsui Hark et Ringo Lam de se déchaîner sans retenue.

1982: Mad Mission d’Eric Tsang

1983: Mad Mission 2 d’Eric Tsang

1984: Mad Mission 3 : Our Man From Bond Street de Tsui Hark

1986: Mad Mission 4 : Rien ne sert de mourir de Ringo Lam

1989: Mad Mission 5 de Chia Liang-liu

1982: Mad Mission d’Eric Tsang

1983: Mad Mission 2 d’Eric Tsang

1989: Mad Mission 5 de Chia Liang-liu

Saga DARIO ARGENTO

En poursuivant les travaux horrifico-policiers de son aîné Mario Bava, en créant de toutes pièces de nouvelles mythologies, en osant fouler des territoires filmiques jamais explorés avant lui, Dario Argento a poussé très loin ce qu’on pourrait appeler la « poésie du macabre », une démarche l’incitant à filmer les séquences d’horreur les plus intenses avec une quête permanente d’esthétisme et de beauté. Chez lui, le sang devient peinture, les cadavres se muent en bas-reliefs, les hurlements de terreur résonnent comme des opéras.

 

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Saga PIRATES DES CARAÏBES

C’est en 1967 qu’est inaugurée l’attraction « Pirates des Caraïbes » dans les parcs Disneyland, profitant des dernières avancées dans le domaine de l’audio-animatronique pour offrir aux visiteurs une traversée épique le long d’un cours d’eau parsemé de personnages étranges reprenant à leur compte l’image de la piraterie. L’idée d’en tirer un film pouvait sembler incongrue. Jerry Bruckheimer et le studio Disney tentèrent pourtant l’aventure et tirèrent le gros lot, en grande partie grâce à la prestation excessive de Johnny Depp, à l’inventicité du réalisateur Gore Verbinski et à l’intégration de très nombreux éléments fantastiques au sein d’intrigues particulièrement riches en rebondissements. Une franchise est née.

2017: Pirates des Caraïbes : la vengeance de Salazar de Joachim Ronning et Espen Sandberg

Saga AIRPORT

Inspiré d’un roman d’Arthur Hailey, Airport est le prototype du film catastrophe, le premier d’une longue série de désastres cinématographiques qui empliront les écrans dans les années 70, avec une tendance à la surenchère et aux effets spéciaux spectaculaires, combinés avec des castings impressionnants garnis de stars prestigieuses souvent en fin de carrière. Le premier film de la série, réalisé par George Seaton (dont ce sera l’avant-dernier long-métrage) sera suivi de trois séquelles officielles.

1970: Airport 

de George Seaton

1975: 747 en péril 

de Jack Smight

1977: Les Naufragés du 747 

de Jerry Jameson

1979: Airport 80 Concorde 

de David Lowell Rich

Saga DENTS DE LA MER

En 1975, un jeune réalisateur nommé Steven Spielberg adapte un roman de Peter Benchley et révolutionne à tout jamais le film d’attaques animales et le cinéma catastrophe. Malgré un tournage cauchemardesque entravé par des conditions météorologiques complexes, une logistique ingérable et un requin mécanique quasi-inutilisable, Les Dents de la mer s’impose comme un monument du genre, s’érigeant au rang de plus gros succès de l’histoire du cinéma et inventant du même coup le concept de blockbuster. Porté par un trio d’acteurs exceptionnels, une bande originale emblématique et une mise en scène millimétrée fusionnant les influences d’Alfred Hitchcock et de John Ford, un tel succès ne pouvait rester sans suite. Jeannot Szwarc, Joe Alves et Joseph Sargent lui offriront donc trois séquelles.

1975: Les Dents de la mer de Steven Spielberg

1978: Les Dents de la mer 2ème partie de Jeannot Szwarc

1983: Les Dents de la mer 3 de Joe Alves

1987: Les Dents de la mer 4 : la revanche de Joseph Sargent

Saga JEAN ROLLIN

L’œuvre de Jean Rollin peut faire sourire par sa maladresse et son amateurisme prononcé. Il n’empêche que ce cinéaste hors norme a marqué son temps par une filmographie atypique qui s’est muée en véritable objet de culte, notamment hors de nos frontières. Son credo ? Un mariage contre-nature entre épouvante et sensualité, avec une prédilection toute particulière pour les femmes-vampires dénudées, les cimetières parisiens et les plages normandes.

2009:

Le Masque de la Méduse

Saga STEVEN SPIELBERG

Steven Spielberg a toujours été considéré comme l’un des cinéastes les plus populaires, les plus « commerciaux » et les plus « rentables » de l’histoire du 7ème Art. Pourtant, c’est aussi paradoxalement l’un de ceux dont l’œuvre est la plus personnelle et la plus intime. A chaque film, Spielberg nous dévoile les facettes de sa propre personnalité, nous communique ses frayeurs les plus profondes, nous offre en partage ses passions les plus dévorantes, nous livre ses souvenirs les plus intimes. Qu’il convoque les requins mangeurs d’homme, les visiteurs de lointaines galaxies, les vestiges archéologiques de lointaines civilisations, les dinosaures miraculeusement ressuscités ou les heures les plus sombres de l’histoire de l’humanité, Steven Spielberg raconte toujours son propre récit : celui d’un être fragile, aux liens familiaux distendus, qui lutte désespérément pour ne pas perdre le contrôle de sa vie et de son monde. Spielberg a compris que le cinéma était l’un des vecteurs d’émotion les plus universels de notre civilisation.

 

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